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Cette journée était pluvieuse. Un bon temps pour aller magasiner. J’étais toujours à pieds, portant ma capuche sur ma tête pour me protéger de la pluie. Apporter mon parapluie m’aurait gêné plus qu’autres chose et de toute façon, de la pluie n’a jamais tué personne. J’avais en tête d’acheter tout plein de matériaux pour la maison puisque je devais réparer une fuite d’eau de la salle de bain. Je devais me débrouiller avec ce que j’avais sous la main. Demander à mon père ? Il refuserait. Mon frère habitait à l’étranger et appeler un plombier coûterait trop cher. Alors j’allais le réparer, comme une grande.

Sortant du magasin avec un gros sac, je déambulais sur le trottoir d’un pas légèrement pressé. La pluie était froide et elle me fouettait le visage et je ne voyais plus rien. Je fonçais sur quelqu’un et échappa mon sac parterre. Je soupirais, me penchant pour le ramasser et me redressa.

« Désolé… Monsieur »

Lorsque je posais mon regard sur la personne en question, je figeais. C’était Jung Su. Je ne l’avais pas rappelé depuis une semaine déjà, par pure gêne. J’étais persuadé qu’il me prenait pour une folle féminine qui ne cherchait que les ennuis.

« Ah… Salut… Jung Su je… Je ne voyais plus où j’allais, haha. »

Malaise. J’étais mal à l’aise face à lui. Je ne savais même pas comment réagir, frigorifier par la température. J’allais attraper froid, ça, c’était certains.


 

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Le temps dehors était bien triste. Une pluie battante s'acharnait sur Séoul venant assombrir le paysage. La plupart des habitants de la ville étaient bien au chaud dans leurs logements à observer seulement le temps de par leurs fenêtres. Mais pas Jung Su. Il était là à arpenter les rues, capuche sur la tête et cigarette à la bouche prenant le chemin pour rentrer à son domicile. Sa journée n'avait pas spécialement était mauvaise, seulement son manque de nicotine l'avait un peu fait péter les plombs. Mais maintenant qu'il avait racheté ce qui lui manquait, ses nerfs s'étaient apaisés. Tant mieux pour lui, tant mieux pour tout le monde.

Soudainement, il sentit un poids le percuter, un poids plume puisque ce dernier ne le fit même pas reculer d'un pas. « Putain ... » Un nombre incroyable de vulgarité pour exprimer son mécontentement clairement et durement allaient suivre cet injure, mais son élan fut couper à la découverte du visage se relevant  … « So Hee. » Articula t-il étonné de la voir ici. Elle lui avait demander son numéro de téléphone mais donné aucune nouvelle. Il trouvait cela bizarre, surtout à quel point elle avait sollicité son aide mais lorsque les derniers souvenirs lui revenaient en tête, il comprenait. Cette dernière scène l'avait travaillé plus d'une fois, l'empêchant de dormir la même nuit et hanté ses pensées les jours suivants. Pourquoi, comment ? Mille question, aucune réponse. Après réflexion, il ne voulait pas de réponse.

« C'est pas grave … » Puis sans commander le moindre de ses muscles, un sourire se dessinait sur ses lèvres. What ? Il la regardait un instant, haussant un sourcils et portant sa cigarette à sa bouche. « J'te croyais morte ou disparue. Même mon père a cru que je t'avais effrayée. » Puis il venait tirer doucement son bâton cancérigène, attendant sa réponse, curieux de savoir ce qu'elle allait dire.


 

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Mon coeur débattait nerveusement rien qu'a le voir en face de moi. J'étais sûre que j'avais les joues rosés par la gêne. J'essayais de parler, mais mes mots s'accrochaient sur ma langue. Je perdais littéralement le fil de mes idées. Était-ce parce que je l'avais embrassé vite fait ? Sûrement. Je ne pouvais pas avoir eut un coup de foudre pour lui, voyons. L'anti-féministe.

Mon coeur manqua un bon lorsque je le vit me sourire, lui expliquant que je ne voyais plus rien avec cette pluie. Me penchant, je ramassais mon sac tombé parterre, l'écoutant. Morte ? Moi ? Non, pas à ce que je sache. Fixant le vide, je souris légèrement, toujours aussi mal à l'aise.

« Ahhh... Je... N'ai pas eu le temps... »

Excuses bidon. J'avais eu le temps et je n'avais même pas arrêter de penser à ce baiser. Qu'est-ce qui m'avais prit, hein ? On s'était engueuler et voilà que je l'embrasse. Il pensait sûrement que j'étais une folle, j'en suis sûre. Je devais prendre mon courage à deux mains, sérieusement, mais soudainement, des gamins me percuta, me faisant percuter Jung Su de nouveau. Je fronçais légèrement les sourcils et recula d'un pas, me penchant pour m'excuser.

« Pardon... »

Je regardais autour. Il n'y avait pas grand monde sous cette pluie. Elle commençait à être de plus en plus forte d'ailleurs. Qu'elle température ! Soufflant, je fermais légèrement les yeux, adoptant une position confortable avec mon corps, les bras et les épaules tombés. Mais pourquoi est-ce que j'étais raide comme une barre ?

« Écoute Jungsu... Pour le baiser... J'ai été stupide. Je ne sais pas ce qu'il m'a prit et pardonne-moi... Tu dois sûrement me prendre pour une folle qui a besoin d'attention et t'a sûrement raison. »

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Cela lui faisait vraiment étrange de la voir en face de lui, là maintenant tout de suite. Cela semblait lui faire … plaisir et il s'étonnait même lui-même à la trouver jolie bien que totalement trempée par la pluie. Il se sentait de rassurer qu'elle allait bien, en un seul morceau sachant qu'elle aurait pu être blessée par son androïde défaillant.

Alors qu'il lui demandait plus ou moins la raison pour laquelle elle ne l'avait pas appelé, elle lui signifiait que c'était parce qu'elle n'en avait pas eu le temps. Hum … Il n'y croyait pas un seul mot. L'excuse en elle-même était bonne, mais sa manière de mentir ne l'était pas. Ses bégaiements étaient audibles à trois kilomètres, la décomposition de son visage clairement visible même pas un aveugle. Hum.

Comme si elle ne semblait pas gênée et perturbée comme ça, elle vint à nouveau à être percutée, fonçant une nouvelle fois sur lui. Putain, ça allait devenir une habitude … En la voyant s'abaisser légèrement et s'excuser une nouvelle, il bougeait la tête négativement comme pour lui dire que ça ne valait pas la peine. Sentant la pluie s'acharner de plus en plus, il posa doucement sa main sur son bras en la poussant légèrement pour l'inciter à venir s'abriter alors qu'elle commençait à se lancer dans un monologue d'excuse incroyable. Il laissait un rire s'échapper de ses lèvres lorsqu'elle mentionna le mot folle. Dieu sait le nombre de fois qu'il avait collé cet adjectif à son nom. Il se mit alors à sourire bêtement, haussant les épaules. « T'inquiète j'suis pas énervé, je ne t'en veux pas et j'pense pas que tu sois folle, enfin, juste un peu des fois … mais des tranquilles. » Son sourire sur ses lèvres s'agrandir alors, finalement heureux de pouvoir à nouveau la taquiner.


 

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Je me lançais dans mes plus piètres excuses avant de me sentir tirer sous une toile d'une bâtisse, nous protégeant ainsi de la pluie. Je le regardais silencieusement, me demandant ce qui lui prenait tout d'un coup. Enfin, il était gentil depuis qu'il m'a vu faire une crise de paranoïa face à son androïde. Avait-il pitié de moi ? Je n'en savais rien, mais c'était étrange de le voir si attentionné avec moi. Il était pourtant froid avec tout le monde. Il avait d'ailleurs faillis m'envoyer bouler quand je l'avais percuter. Ce mec était déstabilisant.

À la proximité l'un de l'autre, je regardais les passant passer avec leur parapluie sous la pluie. Certains étaient en couple, d'autres en solo. J'entendis Jung Su répliqué et posa mon regard sur lui. J'étouffais un rire et le frappa doucement sur son torse par réflexe, comme je le faisais à n'importe qui qui me taquinais.

« Aiiiish toi... »

Je regardais son sourire s'élargir et regarda ailleurs, gênée. Bon ok, que m'arrivait-il la ? Je ne comprenais pas. Puis, une réplique m'est venue en tête et je souris en coin, posant mon regard dans le sien.

« Avoue... Je t'ai manqué, pas vrai ? »

Je frissonnais sous le vent qui souffla, arrosant nos corps déjà trempé. Je posais ma main libre contre mon bras, soupirant doucement. Je pris mon courage à deux mains, décidant finalement de lui faire part de ma pensée. Sinon, je n'allais jamais dormir tranquille.

« En fait... J'avais peur de t'appeler après ce qui s'est passé... Je... Ne comprends pas pourquoi j'ai fait ça. »
 

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A les voir tous les deux comme ça, on se croirait en pleine séquence d'un film américain. Deux personnes, un homme, une femme sous la pluie, se regardant longuement et parlant plutôt peu. Pourtant ce n'en était pas un. Elle ne cessait de détourner le regard et cela, Jung Su l'avait remarqué mais avait préféré ce terme plutôt que de lui faire remarquer. Il 'avait pas envie de la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne l'était déjà.

Il finit par capter son regard lui arrachant même un sourire et gagnant une tape sur son torse. Il se mit à sourire davantage puis à rire légèrement en le demandant si elle lui avait manqué. « Pfff, c'est l'inverse oui ! Je t'ai tellement manqué que tu fais exprès de me foncer dedans !! » Il se mit à sourire touchant son torse à l'endroit où elle l'avait frappé. « Ne me refrappe pas comme ça, tu pourrais te casser la main sous mes muscles en bétons. » Déclara t-il d'un air faussement modeste. On ne change pas une équipe qui gagne.

Elle se mit alors à lui déclarer la vérité sur le pourquoi elle n'avait pas appelé. Il n'avait pas insisté et la vérité lui était venue d'elle même. Comme quoi … « Ah je vois … Mais t'inquiète j'te dis, je vais pas te manger ou je sais pas, c'est bon. » Il lui sourit en coin en haussant les épaules. « De toute façon, je te l'avais dit que tu tomberai amoureuse de moi ! » Il se mit à sourire plus largement d'un air taquin, totalement fier de sa connerie.


 

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Je le regardais sourire sous la tape que je lui faisais sur son torse. Et voilà qu'on recommençait une guerre de gamin, à savoir qui avait manquer le plus à l'autre. Sous son commentaire, j'étouffais un rire semi-agacé, semi-amusé. Et puis il osait me dire que je pouvais me faire mal en le tapant. Nah mais oh, le petit vantard !

« Ou...Ouais bah on m'a poussé ! Et je ne voyais plus rien à cause de la pluie ! Et puis t'es pas aussi musclé que ça, monsieur je me la pète.  »

Haussant un sourcil provocateur, je le regardais dans les yeux avant de laisser un rire s'échapper de mes lèvres. Je décidais donc, sous ces rires, de lui dire la vérité Et voilà qu'il recommence à faire son fier. On dirait un paon qui se pavane avec son éventail tout grand ouvert pour épater tout le monde. Je me mis donc à l'attaquer de petit coup de poing inoffensif, totalement gêné par cet affront plutôt mignon. Eh bah, voilà son jolie sourire.

« Parle pour toi ! Tu souris comme un mec amoureux... Et t'es devenu aussi doux qu'un agneau.  »

Je savais que Jung Su le prendrait "un peu mal". Il était orgueilleux ce bonhomme. Je décidais donc de jouer les charmer, quoique ce n'était pas bien difficile à jouer. Il me plaisait bien ce rebelle de la vie.

« Et croit moi que ça te va mieux un sourire au visage... Tu as moins l'air triste ou dépressif.  »

Mon regard se porta sur un couple trop mignon qui me fis légèrement sourire. J'avais déjà vécu ça et ça me manquais terriblement. Quoique je le vivais bien avec mon meilleur ami, mais ça, c'était autre chose.

Soudainement, j'entendis de léger miaulement. je me ruais sous la pluie à la recherche du chaton, fouillant derrière des sacs poubelles. Puis voilà, je trouvais un chaton de quelques semaines, là, tout trempé qui grelottait de froid. Il était visiblement seul et affamé. Il était tout maigrichon. je fronçais les sourcils et me penchais, approchant mes mains, me foutant bien d'attraper des maladies. Il était abandonné ce pauvre chaton. Le laissant s'habituer à mon odeur, je le pris dans mes bras et le cachait dans ma veste, lui parlant comme si c'était un bébé.

« Awwww pauvre petite boule de poil... Tu es toute seule ? Maman So Hee va s'occuper de toi... Oh tu as froid... Pauvre chaton... »
 

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Depuis qu'ils se connaissaient ou du moins, qu'ils se parlaient puisque disons que leurs rencontres tellement froide ne compte pas, ils se cherchaient comme des adolescents. A coups de piques, de petites insultes, de léger regard arrogant comme si aucun d'entre eux ne voulait s'avouer vaincu. Un jeu qui plaît énormément à Jung Su qui ne peut absolument pas se taire face à ses remarques.

Tout continuait de plus belle. Jung Su se mit à sourire d'un air narquois alors qu'elle tentait de se défendre tant bien que mal. « Ouais ouais, je sais que t'avouera pas t'façon. Et qu'est ce que t'en sait pour mes muscles ? Tu les as vus peut-être ? » Nouveau sourire arrogant.

Il haussait les sourcils, affichant une mine étonnée et totalement arrogante en l'entendant déclarer que lui était amoureux et était devenu aussi doux qu'un agneau. Non mais l'autre … « Il m'en faut plus pour tomber amoureux, j'sais même pas si tu sais faire à manger ! » Réplique de macho qu'elle n'allait sûrement pas laisser passer mais totalement véridique. Bah quoi ? Elle croit peut-être qu'il sait faire à manger lui ? Il se nourrit à coup de boites de conserves et de plats préparés, la femme dont il tombera amoureux devra au moins savoir faire à manger ! « Tu vois, t'es carrément sous le charme ! C'est fou cet attirement que les femmes ont pour moi … » Avoua t-il qu'à moitié sérieux. Bah quoi ? Si il ne se lance pas de fleurs, qui le fera pour lui ?

D'un coup d'un seul, il la vit s'enfouir sous la pluie se dirigeant vers un amat de poubelle. What ? « Qu'est ce que tu fous ? » Demanda t-il en assouvissant ses nerfs avec sa cigarette tout en se dirigeant vers elle. Il lui fallut bien de longues minutes pour comprendre qu'il y avait un chat derrière tout ça.  Oh ! Le misérable était bien petit et dans un bien triste état. Totalement trempé et extrêmement maigre, il faisait peine à voir le pauvre … Il fallait avouer que les chats mouillés sont particulièrement laids néanmoins lui restait quand même super mignon … « Arrête tu vas l'effrayer le pauvre ! » Ricana t-il en s'abaissant légèrement pour pouvoir mieux le regarder, retenant tout de même ses yeux de loucher sur sa poitrine. « Elle sait pas elle ! » Lança t-il en avançant sa main pour gratouiller doucement sa tête. Au chat hein, pas à So Hee, elle ne le mérite pas elle. :y :


 

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Avouer quoi ? Qu'il me fait de l'Effet ? Pfff, il serait bien trop content et je n'ai pas envie qu'il me la ramène à chaque fois. Alors non, je ne le dirais pas. Si j'avais vu ses muscles ? Non, mais à voir sa carrure, je n'étais pas impressionné. Il y en avait des un peu m=plus musclé que lui.

« Laisse tombé, tu rêves mec. Et puis t'a presque pas de muscles. C'est à peine si on voit ceux de tes bras. »

Des piques et encore des piques. Son sourire arrogant, hanlala. Il était craquant, mais ce n'était pas suffisant pour me faire craquer. Déjà qu'il l'avait fait en me "protégeant" contre son androïde. Cette fois, je ne me laisserais pas avoir aussi facilement. Mes sentiments, je devais les calmer. Il se moquait de moi ce mec, je ne peux pas tomber amoureuse de lui. Tout ce qu'il veut, c'est justement ça pour pouvoir ensuite rire de ma gueule.

Voilà que je lui retournais l'argumentation. Il se défendit, comme je m'en attendais. J secouais légèrement la tête, désespéré. Je le laissais parler, fronçant légèrement les sourcils. Cuisiner hein ? Ce n'était pas bien bien compliqué. Et écouter le se venter. Je ne pus m'empêcher de soupirer, secouant la tête.

« Tu sais ce qu'on dit, hein ? On taquine ceux que l'on aime. »

Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres. Puis j'entendis un miaulement. Je disparus aussi vite que l'éclair, entendant derrière moi Jung Su, me demandait ce que je faisais. Je ne lui répondis pas, cherchant le chaton. Puis je le trouvais et le cachait dans ma veste, à l'abri de la pluie, le réchauffant. Je lui parlais comme un enfant et j'entendis Jung Su rire de ma gueule. Je lui jetais un regard noir tout en le regardant s'abaisser à mon niveau, venant caresser la tête du chat. Yah... Sa main était trop près de ma poitrine. Puis, une petite lumière éclaircit mes pensée, me faisant oublier la perversité de Jung Su.

« Je ne peux pas le garder... Ma grand-mère est trop malade... Le poil de chat va l'achever... »

Je regardais la boule de poil semi-endormie, bien au chaud entre mes cotes et ma veste, faisant des yeux de chiens battus, regardant Jung Su.

« On peut pas le laisser mourir ici... C'est comme un être humain... Le pauvre... J'ai pas envie de le laisser comme ça Jung Su... Et la fourrière va finir par l’euthanasier... »

Je fis la moue, totalement triste de m'imaginer devoir laisser le pauvre chat tout seul, ici. J'allais me sentir vachement coupable si je devais le remettre là. D'ailleurs, des larmes me montèrent aux yeux, ne pouvant m'empêcher de penser à devoir peut-être l'abandonner.

« Dit... Tu peux pas le garder ? Hein ? S'il te plaît... Je paierais le vétérinaire... Les vaccins... Tout ce qu'il faudra. J't'en pris, je ne peux pas l'abandonner. »
 

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« Tu ne les as pas vu, c'est pour ça que tu réagis comme ça ! » Il se mit à sourire une nouvelle fois. Qu'est ce qu'elle croyait elle, il n'étais pas si cure dent que ça ! Il n'avait qu'à lever le tee shirt pour qu'elle se noie dans sa bave. Elle se mit alors à déclarer que l'on taquine ceux qu'on aime. « Putain, tu m'aimes plus que tout au monde alors ! » Puis comme à son habitude, il se mit à sourire d'un air narquois. Comment pouvait-il arrêter de lui lancer des piques si elle lui lançait des perches pareilles ?

Jung Su n'avait vraiment compris comment elle avait réussi à savoir qu'un chat était derrière toute ses ordures. Il n'avait rien entendu et rien vu. Sans réfléchir, elle l'avait pris dans ses bras lui offrant des mots complètement gaga dont il ne tardais pas à se moquer. Ah les femmes …

Totalement attendrie par le chaton, elle se lança dans l'avenir de ce dernier, déclarant qu'elle ne pouvait le garder et ne désirait pas l'abandonner ou laisser à la fourrière. Il n'y avait plus qu'une seule solution … Lui. Elle se mit à le regarder d'un air insistant, laissant carrément des larmes montés. Jung Su l'observait avec grand yeux carrément choqué. « Raaah va y fait pas cette tête ! On dirait que tu vas te mettre à pleurer ! T'es sûr qu'il est tout seul ? » Quoi ? Mais c'était pas dans son programme d'adopter un chat. Il avait la place, c'était clair, mais il n'avait pas de jouet, de nourriture adéquate etc … Mais So Hee continuait à lui faire les yeux, à la limite de fondre en larme dans la seconde et puis le chaton sortait soudainement la tête de sa veste pour le regarder. Oh putain, le ciel est contre lui … Hum … « Va y c'est juste parce que j'me sens solo chez moi et que j'aime bien sa tête. » Il se mit à commencer à avancer, toujours dans le but premier de rentrer chez lui mais cette fois, avec un gros colis.
 

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« Pfff... J'aimerais en avoir la preuve, ouais. »

Je souriais en coin. Non mais si il pensait que je n'allais pas continuer de répliquer sur le sujet, il se trompait. Monsieur se ventait, mais moi je le voyais bien qu'il était tout mince, avec un peu de muscle sur les bras. Et puis les piques continuait à déambuler. Le macho sortit une réplique d'homme qui me fis froid dans le dos, et voilà que je lui balançais un dictons populaire. Il ne manqua pas de répliquer, ce qui me fis rire d'un rire arrogant.

« Parle pour toi ! T'arrêtes même plus ! Tu dois vraiment m'aimer. »

Je lui souris d'une façon provocatrice. Et puis je disparus, partant à la rescousse d'un chaton à secourir. Je me rappelais douloureusement que je ne pouvais pas avoir d'animaux à la maison, puisque ma grand-mère était en phase terminale. Je faisais donc des yeux doux à Jung Su, e suppliant de le garder. Comme je l'avais compris et comme son père m'avais dit, il habitait seul, en appartement. Jung me regardais difficilement. Je finirais par l'avoir ce petit macho.

« Oui il est tout seul... Et il fait des ronrons tellement il est bien. Il est trop mignon, on ne peut pas le laisser comme ça... »

Je continuais à faire les yeux doux. Même le chat s'est mit de la partie. Finalement, tous les deux, nous avons vaincus le grand michant loup. Il acceptait de prendre l'abandonner. Je me relevais, tenant le chaton dans ma veste pour le réchauffer et alla rejoindre Jung.

« Ahhhh merciii !! Promis, je viendrais le nourrir et nettoyer sa litière. »

Je laissais l'une de mes mains aller caresser la boule de poil. Celui-ci me mordillais par faim. Il était jeune, mais suffisamment vieux pour manger de la nourriture consistant.

« Tu vas l'appeler comment ? »

Je posais mon regard au loin avant de plonger mes yeux dans les siens. Je regardais vers où on marchait, trouvant que mon sac commençait à être lourd tout en retenant le chaton pour l'empêcher de glisser dans ma veste.

« On va chez toi ? C'est loin ? Parce que je ne sens plus mon bras... C'est lourd. »

Dis-je en gonflant mes joues.

 

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Son sourire s'agrandissait davantage, un de ses sourcils se haussait d'un air étonné, cet éternel air arrogant incrusté sur le visage qui lui allait si bien. « Tout ça pour que je lève le tee-shirt, c'est fou comme tu es vicieuse ! » Jung Su se mit à rire légèrement. Il n'avait définitivement jamais rencontré une femme avec aussi d'audace qu'elle tout en restant si adorable et innocente. Il fallait avouer que cela lui plaisait énormément.

« Pff ! Tu prends tes rêves pour des réalités ! » Répondit-il en bougeant la tête. BON, il fallait avouer qu'il l'appréciait beaucoup, peut-être trop qu'il ne se l'imaginait et ne désirait se l'avouer. Puis elle s'était trouvée l'âme d'une Brigitte Bardot, s'envolant au secours d'un pauvre chaton totalement abandonné. Évidemment, elle était devenue totalement gaga devant lui et il y avait de quoi vu sa petite bouille mignonne devant laquelle même le coréen n'avait pu rester de marbre. Après l'avoir caressé dans le sens du poil et attendrit à coups de yeux doux autant par la jeune femme que par le chaton, il avait finalement cédé. Il allait l'adopter.

Engageant la marche pour rejoindre son appartement, il entendit So Hee trottiner derrière lui, lui déclarant en résumer qu'elle l'aiderait pour s'occuper du chaton. « Roh ça va, je sais le faire mais bon, ça te fait toujours une excuse pour venir me voir. » Lança t-il en la regardant un instant laissant un sourire malin envahir son visage. Se lasserait-il de la taquiner ? Non jamais. Puis elle se mit à lui poser mille questions concernant le chat et se plaignant du poids de ses sacs. Jung Su levait les yeux aux ciels, rah les femmes. « Rah, donne moi ça femme ! » Joignant les actes à la parole, il attrapait son sac pour le lieu tenir vu que mademoiselle semble avoir du flanby dans les bras avant de poursuivre. « Je sais pas, on sait même pas si c'est un mâle ou une femelle … Et oui on va chez moi, à moins que tu ais peur que je t'agresse ou préfère rester sous la pluie ? » Il n'allait pas l'agresser et ne l'amenait pas chez lui avec des idées malsaines non plus. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas amené une femme chez lui et si il le faisait aujourd'hui, c'était pour ce petit chaton.

Il ne tardèrent pas à arriver face au grand immeuble où il composait le code de la porte d'entrée. Ceci fait, ils montèrent les longues marches et traversèrent un long couloir pour arriver face à la porte de son appartement. Il s'arrêtait alors pour ouvrir cette dernière, jetant un coup d'oeil rapidement à So Hee. Il ouvrit la porte et laissait passer la demoiselle le temps de  récupérer le sac qu'il dût poser il y a quelque seconde. Bon, c'était un appartement de mec des plus banals. Tout n'était pas parfaitement rangé mais cela passait encore. Une odeur de parfum masculin embaumait parfaitement la pièce prouvant à merveille que c'était un homme qui régnait dans ces lieux. Refermant la porte, il déposait les affaires de la demoiselle à l'entrée histoire qu'elle ne les oublient pas en rentrant et accrochant sa veste sur le porte manteau, n'oubliant pas de récupérer son précieux paquet de cigarette et son téléphone portable. « Fait comme chez toi ! »
 

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Je me mis à rire, haussant lentement les épaules sous son commentaire. Pourquoi pas ? Ce serait une preuve pour voir si monsieur avait de quoi se venter. Et puis voilà qu'il me contredit. Il était mignon parce qu'il se savait plus quoi dire. Je le laissais donc sur ses mots, lui souriant d'une manière amusé. Ah ce mec, il était tête dure.

Voilà que l'on était en chemin vers chez lui, puisque j'avais trouvé un chaton abandonné. J'étais trop contente puisqu'il avait accepté de l'adopter. Mille et une question sortie de ma bouche. Ouais, c'était une excuse et alors ? Je voulais le revoir moi, ce petit chaton.

« Bah ok. Je ne viendrais plus t'embêter puisque c'est comme ça. »

Jung Su s'énerva légèrement, surtout parce que je me plaignais de mon sac trop lourd. Tel un gentleman, quoique ronchon, il prit mon sac, lâchant un commentaire sexiste. Je me mis à rire et lui tapota son épaule.

« Tu vois que tu peux être gentleman Mr. le macho. »

Je câlinais le chaton dans ma veste. Ses ronrons me rendaient gaga. Il était si mignon. J'aurais tellement aimé le garder, mais je ne pouvais pas, avec ma grand-mère en phase terminale. Et puis Jung me fit réaliser quelque chose: on ne connaissait pas le sexe du chaton. En effet, c'était légèrement problématique. Je gonflais mes joues, soupirant. Et puis l'autre. M'agresser ? Pffff.

« Tu m'agresses et je te coupe ce qui fait de toi un homme. »

Je le fixais un moment avant de redevenir gaga en posant mon regard sur l'animal. Nah mais je savais quand même me défendre hein. Ma nounou nous l'avais apprit.

Nous arrivâmes enfin à destination. Par respect, je ne regardais pas le code personnel de Jung, préférant porter mon regard sur la boule de poil. Puis, je le suivais au travers de l'immeuble. Une fois arrivé chez lui, tel un gentleman, il me laissa entrer la première, ce que je fis. Et puis là, les souvenirs me revint en tête. Être célibataire était finalement douloureux. La senteur d'un homme, le shampoing et le gel Dove for Men, omg cette senteur. J'avais envie de me coller, de sentir ce parfum, de le sentir sur mes vêtements. La présence d'un homme dans ma vie me manquait terriblement. Pour cacher ce sentiment, je me débarrassais de ma veste, la posant sur le porte manteau et alla à la cuisine avec le bébé chat, le posant parterre en le regardant faire son petit curieux. Je levais les yeux vers Jung Su.

« Je peux lui faire à manger ? En même temps, je nous ferais un petit quelque chose parce que... J'ai faim aussi... »

Je souriais gauchement en passant ma main contre ma nuque. Je secouais la tête en regardant son paquet de cigarette et soupira bruyamment.

« Mais arrête de te brûler les poumons avec ça... Surtout si y'a un chaton qui co-habite avec toi. Et puis ça pue. »
 

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Jung Su la regardait faire sa femme vexée, prenant la mouche alors qu'il déclarait qu'elle prenait le prétexte du chaton pour le voir. Face à sa réaction, il ne put s'empêcher de rire. « Arrête, tu peux déjà plus te passer de moi ! »

Jamais, ô grand jamais Jung Su n'avait fait autant l'homme galant jusqu'à porter le sac d'une femme. Une grande première, un miracle de Dieu ! Un petit pas pour l'homme, un pas de géant pour Jung Su. Lui même ne comprenait pas ce qui lui arrivait, ça ne lui ressemblait carrément pas et il préférait ne pas y penser. Il n'avait pas envie de se monter la tête seule et péter son câble d'un coup d'un seul. Il passait sa vie à s'énerver et à être énervé, pour une fois, il voulait se laisser aller. Cela semblait réellement faire plaisir à So Hee ou du moins, cela lui faisait un point sur lequel le taquiner ce qu'elle n'hésitait pas à faire en riant. « J'espère que tu as de quoi me payer ou me rendre ce service parce que c'est pas tous les jours que ça arrive. » Ce n'est pas tous les jours non plus qu'il accepte d'être agréable avec une femme.

Puis ils arrivèrent à son appartement. Tout n'était pas parfaitement rangé, soigné mais pas non plus dans un désordre total. Son point un peu bordélique se faisait remarque mais ce n'était clairement pas dégueulasse ou totalement abusé. Il n'y avait aucune femme qui passait par là pour faire le ménage et gueuler dès que quelque chose avait bougé, cela se voyait. Il déclarait alors à la demoiselle de faire comme chez elle bien qu'il semblait carrément devenir transparent tellement qu'elle était obnubilée par son nouveau compagnon. Il haussa un sourcil puis les épaules en l'entendant demander si elle pouvait faire à manger. C'est parc qu'il avait vraiment qu'il ne disait rien mais c'était réellement très tentant. « Oui va y, j'vais pouvoir voir si t'es une bonne femme ! » Il se mit à ricaner puis se mit à chercher son paquet dans ses poches en poursuivant. « Prend ce que tu veux dans le frigo, fouille dans les étagères, il devrait y avoir ce qu'il faut j'ai fait les courses y'a pas longtemps. »

Une fois son saint Graal trouvé, la remarque de la demoiselle ne lui échappait pas. Il leva les yeux au ciel. « Ca y est, on est même pas encore mariés qu'elle me fait des reproches. T'as pas le temps toi, tu perds pas de temps ! » Il mit ricaner en la rejoignant dans la cuisine voir son nouvel animal. « Viens mon cochon ! » Il l'attrapait doucement pour le regarder d'un peu plus près. Il lui avait été difficile de bien le voir entre la paire de boobs de So Hee et sous une pluie battante. Il était encore plus beau en plein jour. « On peut pas le laver vite fait ? Il était derrière des poubelles et j'veux pas qu'il pue. Il faut qu'il soit beau gosse comme son maître ! »
 

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« T'es mignon à penser que tes rêves pourraient devenir réalité. »

Je lui souriais en coin. Il était marrant à taquiner après tout.Et puis le rôle de la femme faible était un excellent plan pour voir s'il avait quand même un bon fond. J'étais plus que ravie de voir qu'il était un gentleman refoulé. Je savais bien qu'il n'était pas ce qu'il prétendait vouloir montrer. On ne me le fait pas, ce comportement là.

« Yaa-ah ! Depuis quand on paye pour des services ? Tu veux un bisou c'est ça ? Hein ? »

Je le regardais dans les yeux avant d'entendre le chaton miauler. J'oubliais presque la présence de Jung Su, m'amusant avec la boule de poil. La marche passait rapidement, me retrouvant déjà dans l'appartement de monsieur bordélique. Je n'y portais pas attention, connaissant bien les mecs. Ils s'étalaient toujours partout, laissant traîner des trucs. Espérant que je ne tomberais pas sur un truc que je ne veux pas voir. Le chaton me déstabilisais, me léchant les doigts. Il avait faim et je demandais la permission à Jung de préparer un truc, tout en préparant un repas pour nous deux. Son commentaire me fis rire. Il allait voir que je me débrouillais pas mal. Je devais nourrir ma mamie et moi après tout.

« D'acco-d'acc ! Tu vas tomber in love avec mon repas, tu verras. »

Me levant sur la pointe des pieds, je fouillais un peu partout dans les armoires. Voyant Jung du coin de l'oeil fouiller pour ses cigarettes, je ne pus m'empêcher d'émettre un commentaire, le tournant à son avantage.

« On est même pas un couple... Et je veux juste prévenir que j'ai pas envie de soigner un deuxième malade... Ni un troisième. Ma grand-mère à le cancer des poumons et j'suis sûre que c'est à cause de ça. Elle fumait tout le temps. »

Je fronçais les sourcils et secouais doucement la tête. à chaque fois que je parlais de ma grand-mère, j'avais envie de pleurer. Ce n'était pas le moment, je me devais de préparer à manger pour nous trois. Je me mis donc à la tache, trouvant une boîte de sardine que je préparais pour le chaton, nous préparant du curry pour nous, avec de la bonne salade et du riz, sans oublier du porc.

Posant mon regard sur le chaton lorsque le jeune homme me demandais si il pouvait le laver pour qu'il soit beau gosse comme lui. J'étouffais un rire et secouais la tête.

« Essait de laver un chaton, toi. Et puis j'attends toujours la preuve de muscles pour confirmer que t'es beau gosse, tu vois. »

Amusée, je lui jetais un regard avant d'aller faire cuire le porc et le curry. Je posais mon regard sur la boule de poil, me mordillant légèrement la lèvre inférieur.

« Passe lui une serviette trempe sur son pelage. Il sentira le propre. Et de toute façon, les chats savent se laver tout seul. »

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« Rien que ça ? » S'exclama t-il faussement outré. « J'suis déçu, je ne vaux pas que ça ! »  Il se mit à sourire, et entra dans son appartement.

Entendre So Hee lui demander si elle pouvait cuisiner pour lui l'amusait au plus au haut point. Elle qui s'était autant appliqué à défendre les conditions de la femme et tout ce qui s'en suit, lui faisait à manger à lui, tâche de femme pour un homme. Bon, d'un sens elle n'avait pas tord, il n'aurait jamais été capable de faire un repas digne de ce nom mais quand même. Il se mit à rire doucement en l'entendant déclarer qu'il tomberait amoureuse d'elle après avoir goûté son repas. « J'ai hâte de voir ça alors ! »

Le coréen ne répliqua pas lorsque So Hee vint lui parler de sa grand mère et de sa maladie. La peine se sentait déjà assez dans sa voix pour qu'il vienne en rajouter une couche en poursuivant la conversation ou lui posant quelques questions. Alors sans un mot, il partait à la rencontre de son nouvel ami.  Anxieux du pouvoir de séduction du chaton, ce dernier questionnait la demoiselle sur la possibilité de lui donner un bain mais la conversation prit une autre tournure.

Jung Su levait un sourcil, totalement amusé de l'entendre lui rappeler qu'il devait lui montrer ses muscles. Ouh la coquine, elle voulait absolument les voir ses muscles soit disant inexistants … Ni une, ni deux, il déposa le chaton sur le sol et vint rapidement ôter son pull, puis son tee shirt sans la moindre gêne. « Et maintenant ? » Il se mit à ricaner avant de quitter la cuisine pour aller mouiller une serviette sous ses conseils et y déposer ses affaires au passage. Évidemment, il ne put s'empêcher d'y mettre un peu de son parfum histoire que son chaton sente un peu l'homme viril qu'il espérait qu'il soit. Revenant dans la cuisine avec la serviette histoire de nettoyer un peu ce petit être, il ne pu s'empêcher de venir chahuter So Hee en humidifiant doucement sa joue  avant de s'attaquer au chat. Ce dernier bronchait à peine, restant tout à fait docile bien que cherchant à se barrer plus d'une fois.

Soudainement, il entendit la pluie s'abattre violemment contre la fenêtre – fort heureusement fermée – en mode, déclenchement d'une tempête monumentale. Comme si cela ne suffisait pas, l'orage vint se joindre à la fête.
 

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Rien que ça ?! Nah mais ce mec ! Il n'allait rien recevoir de moi, point barre ! Qu'il se contente de ma présence, voilà ! Comme si j'allais le payer pour ce service gratuit. Ce n'était pas la fin du monde de rendre service gratuitement, hein ? Ah ce mec, sérieusement...

Une fois à l'appartement, je me mis à faire comme si j'étais chez moi, n'étant presque pas gênée. Je proposais même de faire le repas, histoire de nourrir le chaton et monsieur qui se croit supérieur. Et puis, c'était claire qu'il allait tomber sous le charme de mon talent culinaire, hein. Il allait s'en mordre les doigts tiens.

« Oh croit moi, t'en redemanderas. »

Je lui fis un clin d'oeil, me mettant à la tâche avant de discuter sur la cigarette. Je me vidais légèrement le coeur en parlant de la condition de ma grand-mère. Je fus contente de voir qu'il ne me pose pas de question, pouvant ainsi faire partir ces larmes aussi vite qu'ils avaient apparus dans mes yeux. Je me concentrais sur la cuisson lorsque Jung Su me surpris à retirer ses vêtements. Enfin, le haut seulement. Je me mis à rougir comme une tomate, ne sachant même plus quoi répliquer, complètement bouche bée. Je me mis à béguaillé et secoua la tête, comme pour me ressaisir.

« Ouais bon d'accord, c'est pas mal, hein... Maintenant va t'en, tu me déconcentres ! »

Je fis un signe de main pour le chasser et le regardais partir, fronçant les sourcils. Alors comme ça, il n'était pas si gêné que ça le mec. Je devais faire attention à ce que je disais. Quoique...

« Manque plus que le bas ! »

Dis-je en criant légèrement, gloussant de rire. Le taquiner était trop marrant. Continuant la cuisson, je retournais les filament de porc pour bien les faire cuire et vérifia la cuisson du riz et du curry. Tout était parfait, ne manquait plus qu'attendre que le tout soit prêt à manger.

Étant concentré à laver les ustensiles que je n'utilisais plus, je fus surprise par un truc trempé sur ma joue. Je dévisageais gentiment Jung Su avant de l'observer nettoyer le chaton. L'odeur de parfum me chatouillais les narines, humant doucement. Putain que ça sentait bon. Je soupirais légèrement, posant le petit bol prêt pour le chaton. Soudainement, je regardais par la fenêtre de la cuisine. La tempête arrivait et c'était le déluge à l'extérieur. Je frissonnais en voyant une éclaire et le coup de tonnerre qui s'en suit. Bordel que j'avais peur des tempête. Essayant d'ignorer le déluge à l'extérieur, je me penchais sur le comptoir, admirant la boule de poil toute propre.

« Son souper est prêt. Il ne reste que 15 minutes avant que notre repas soit prêt. »

Je soupirais longuement en me redressant. Je regardais par la fenêtre, l'air inquiète. Et ma mamie ?

« Putain... J'dois sortir avec cette température. J'vais volé au vent ! »
 

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Le brun ne put retenir un sourire bien plus qu'arrogant en voyant la belle et charmante demoiselle se mettre à bégayer et rougir d'un rouge hallucinant lorsqu'il se décidait d’exaucer son vœu et de retirer son haut. La vue de son torse semblait la perturber et la mettre si mal à l'aise qu'elle lui demandait de quitter la pièce autant par des gestes que par des mots, sous prétexte qu'il la déconcentrait. « Petite joueuse ! » Ricana t-il en s'éloignant vers la salle d'eau.

Encore dans la salle de bain, Jung Su se mit à sourire tout seul en bougeant la tête en entendant So Hee le provoquer pour défaire le bas. Pff, elle ne devrait pas se lancer dans un jeu pareil avec lui, cela pourrait prendre une tout autre tournure qu'elle n'assumerait peut-être pas ou mettrait sûrement à regretter d'avoir fait. Nous connaissons tous les femmes et leurs sérieux problème de toujours tout compliquer n'est-ce pas ?

Reprenant place dans la cuisine pour nettoyer son chaton, le temps se fit remarquer et pas qu'un petit peu. Il extériorisait sa colère à coup de pluie violente, d'éclair et de tonnerre. Putain, un temps sous lequel personne n'avait envie d'être, pas même Jung Su. Ce dernier n'était pas le moins du monde effrayé, au contraire, il s'amusait à observer par la fenêtre, attendant chaque déchirement du ciel avec impatience. Le brun hôcha positivement la tête en l'écoutant avant de la tourner vers elle, les sourcils froncés, à l'entente de sa seconde phrase. « Pourquoi tu dois sortir ? »

Soudainement, un bruit se fit entendre au niveau de sa chambre comme lorsque l'on tente d'ouvrir une porte. Parfaitement conscient qu'il s'agissait de Laïka il se décidait à se lancer dans une petite blague. « Putain cache toi, voilà ma copine vite vite !!! » Déclarait-il faussement paniqué, l'incitant à se cacher dans un coin.  « J'arrive Laïka mon bébé ! » Toujours à fond dans sa connerie monumentale, il rejoignait la porte de sa chambre à grande enjambée ouvrant doucement la porte comme par peur de se faire agresser. Il laissa alors sa chienne, endormie depuis tous à l'heure de sa chambre passer entre ses jambes. Il regarda son pittbull de onze mois se diriger immédiatement dans la cuisine, sentant sûrement des parfums inconnus. Il se mit à rigoler comme un gamin quand sa fameuse copine vint sentir la jambe de So Hee et s'intéresser de plus près au petit chaton.  Il n'eut aucune tension entre eux deux et le courant semblait passer à merveille puisque la chienne n'appliqua aucun signe de violence quand ce dernier vint frotter sa tête à la sienne. Jung Su ne put s'empêcher de sourire face à cette scène et vint caresser légèrement son jeune pitbull.
 

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« Joueuse ? T’a encore rien vu… Aller, dégage d’ici !»

Je le regardais partir et secouais la tête. Il était vachement marrant quand il n’avait pas son masque de mec dur à cuire. Il était bien fait, il fallait l’avouer. Pour me déstabiliser de la sorte, il avait un très joli corps. Enfin, c’était peut-être le fait qu’il soit du type à ne pas être gêner pour se montrer torse nue. Pourtant, je le voyais coincé ce mec. Et voilà que je lui lance une réplique comme quoi il manquait le bas. Bien sûr So Hee, cherche le trouble hein. Haussant les épaules, je continuais à faire le repas.

Je le vis revenir me chahutant un peu avant de prendre soin du chaton. Je le regardais faire, souriant en voyant la boule de poil se débattre légèrement, n’aimant pas être humide. Je ris légèrement avant de sursauter en entendant le déluge à l’extérieur. Je frissonnais de peur et donna la bol de nourriture au chaton. Sa question me déstabilisa.

« Je dois réparer un tuyau chez moi... Il a éclaté ce matin. Et puis ma mamie à besoin de moi. »

Et puis voilà que j’entendis du bruit provenant d’une chambre, la chambre principale. Ce que Jung Su me dit me refroidis d’aplomb. En plus, il était torse nue le con ! Je figeais sur place, ne me cachant même pas du tout. Laïka ? C’est quoi ce nom ? il rigolait là, il m’avait invité chez lui et il avait une copine ? L’infidèle !

Le regardant ouvrir la porte, je m’attendais à une scène de ménage, me préparant à me faire tabasser. Mais ce que je vis me fis fondre sur place. Un magnifique chien, un bébé pitbull, se jetais tel un enfant vers moi. Je devins aussi gaga que tout à l’heure. Me penchant pour saluer Laïka. Elle me reniflait en me donnant une lèche sur ma main avant d’aller retrouver le chaton. Heureusement, aucune bataille ne s’annonçait. Tous les deux se saluèrent et je fus contente de voir qu’une nouvelle amitié s’annonçait. Je me redressais, dévisageant Jung Su, sans être trop mauvaise.

« C’que t’es con ! Tu te promènes torse nue et tout et tout… Et puis tu me fais la peur de ma vie en me faisant croire que t’avais une copine. Putain elle m’aurait défoncé ! »

Je fronçais les sourcils en soupirant pour calmer la peur qui m’avait envahi plus tôt. J’allais retirer la bouffe du feu, la laissant refroidir doucement.

« Tiens vas-y, c’est près ! »

Je regardais à l’extérieur et frissonnais. Je pris mon portable et décidais d’appeler ma mamie pour l’avertir que je n’allais pas rentrer tout de suite, mais bien plus tard. Elle me demandait si j’étais à l’abri et je lui répondis que oui. Elle m’ordonnait de rester là pour la nuit s’il le fallait. J’hochais la tête et soupirais avant de confirmer que j’allais rester là où j’étais.

Rangeant mon portable une fois la conversation terminé, je déposais le bol de bouffe parterre, nourrissant le nouveau venu. Ne me gênant pas puisque monsieur m’avait dit de faire comme chez moi, je me servis du curry, du riz et des filaments de porcs. J’allais m’assoir à la table.

« Un chien… Leïka… Et il s’est amusé à me faire marcher. Très bien, je note. Je te revaudrais ça. »

Je souris en coin en commençant doucement à manger. Je levais mes yeux sur lui, fronçant les sourcils, toujours déstabiliser par l’accoutrement qui commençait à ressembler à celle d’Adam.

« Tu vas rester torse nue encore longtemps ? »
 

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« J'aimerai bien voir ça. » Décréta le coréen avec un immense sourire charmeur. Il fallait avouer que So Hee était le genre de femme qui plait à Jung Su et il n'était clairement pas insensible à tous ses petites réflexions.

Alors qu'il lui demandait pourquoi elle devait rentrer, elle lui signifia qu'elle avait un tuyau à réparer et sa mamie à soigner. Hum, il comprenait bien mais également le fait qu'elle était triste lorsqu'elle parlait de sa grand mère. « Toi ? Réparer un tuyau avec tes bras de moustiques là ? » Il se mit à rire comme pour ce moquer d'elle.

Il était peu dire que Jung Su était totalement fier de sa blague, bien qu'elle n'ait pas réellement fonctionné comme il l'aurait voulu. Il aurait préféré la voir paniquer un peu, se précipiter courir partout, mais non elle n'avait fait rien de tout ça. Il se mit à rire en l'entendant râler. Bon si la peur ne s'était pas lue sur son visage au moins elle avait un peu stressé. « J'aurais eu une copine je t'aurais pas amenée chez moi ! » C'était évident. Il avait assez de mal à faire entrer une femme dans sa vie alors une deuxième … Et puis, une femme seule c'est chiant alors deux … Il hocha la tête positivement en l'entendant déclarer que c'était prêt, puis s'en alla s'éclipser une nouvelle fois dans la salle de bain pour y mettre la serviette qui lui avait servie à nettoyer son chaton. « Prend note va y, j'ai hâte de voir ta vengeance ! » Il se mit à ricaner en bougeant la tête de gauche à droite, revenant dans la cuisine.

« Quoi ?! Tu m'as même pas fait une assiette avec dressage genre comme dans les restau' et tout ? Rohalala, putain les femmes c'est plus ce que c'était ! » S'indignait-il faussement, surjouant à fond avant de prendre un air déterminé. « Attend j'vais le faire tout seul, tu vas tellement être dégoûtée tellement ça sera trop beau ! »  Il allait commencer son chef d'oeuvre, que dis-je son  OEUVRE D'ART lorsque elle le coupait dans son élan avec une question qui l'étonnait. Il la regardait, observait deux secondes son torse avant de lever les yeux vers elle. « Bah ouais pourquoi ? J'te perturbe à ce point là ? » Ricana t-il avant de poursuivre son dressage parfait.
 

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« J'aimerais bien voir ça. » Ah ce gamin, sérieusement. Il me faisait bien rire celui-là. Je ne lui répliquais pas, continuant à vérifier la cuisson du repas. Il revint à la cuisine, prenant bien soin du chaton, me demandant pourquoi je devais rentrer. Je devais réparer un tuyau et cela semblait fortement amuser Jung Su, ce qui me fis plisser les yeux de rage.

« Qu'est-ce t'a à rire ? Y'a pas d'homme de maison, alors on fait ce qu'on peut ! »

Et voilà qu'il me sortit une blague. Je paniquais intérieurement, me préparant au pire. Mon coeur battait à la chamade jusqu'à ce que je vois ce petit chien trop mignon. Et puis les insultes sortirent tous seuls, ne pouvant pas m'empêcher de le traiter de con. La peur que j'ai eu !

« Ouais bah je ne le sais pas moi, si t'es un mec dans le genre infidèle ! »

Je me servis, ayant soudainement faim après cette rage contre le mec le plus macho au monde. Il me répliquait lorsque je lui dis que je notais. Il trouvait cela marrant. Nah mais attendez là, il ne devrait pas s'en réjouir. S'il savait ce que je lui réservais... Puis, la guerre recommença. Je fronçais les sourcils sous les paroles de Jung Su, arrêtant subitement de manger. Je le dévisageais durement, l'écoutant néanmoins. Je serrais les poings et échappa un rire méchant, calmant mon envie de lui balancer des insultes. Je lui balançais une question qui le déstabilisa: allait-il rester torse nue encore longtemps ? Eh bah oui, et il s'en réjouissait.

« Bon t'a finit de chialer ? »

Je continuais doucement à manger, l'air de rien, même si je bouillais intérieurement. Espèce de macho.

« Regarde... Tu te le fais toi même ton assiette. C'est pas si difficile que ça, hein ? »

Je levais les yeux sur lui, aussi calme que je le pouvais, rien que pour l'énerver. Ça se jouait à deux.

« Et pour ton information, je n'en vois pas à tous les jours des mecs qui se promènent torse nue dans la maison. »

Il m'avait coupé l'appétit. J'allais donc déposer mon assiette dans le four à micro-onde, le laissant encore chaud pour plus tard. J'allais en rapporter à ma mamie. Enfin, si la tempête pouvait se calmer. Allais-je être vraiment obligé de loger ici pendant une nuit ? Allant dans le salon, je me laissais tomber contre le divan, gonflant mes joues d'exaspération. Le chaton me rejoignis, suivis de la chienne. Je me mis à sourire, les prenant tous les deux dans mes bras, les cajolant.

« Vous êtes pas comme votre maître hein... Pas de phrase de macho, ni de phrase de l'ancien temps. Comment tu fais pour le supporter, Leïka ? »

Je les cajolais, m'amusant avec les animaux avant de sursauter en entendant le ciel se déchaîner à l’extérieur. Puis, soudainement il faisait tout noir. Plus d’électricité. Je fermais mes yeux, par peur, et posais mes mains contre mes oreilles, ne voulant pas entendre les coups de tonnerre. Ouais bah va falloir que je passe la soirée ici, hein.
 

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Jung Su trouvait cela tellement hilarant de la taquiner, l'énerver, la mettre dans tout ses états. C'était tellement simple et le fait qu'elle ne manque pas de répartir n'était pas déplaisant. Il n'y avait rien de tel pour attirer l'attention du coréen.

Préparant le dressage de son repas bien que cela soit le rôle d'une femme, il haussait les sourcils en l'écoutant s'énerver pour la 38984943 fois. « Putain t'es tellement facile à vexer c'est abusé ! J'pensais être ce genre de spécimen unique mais apparemment non. » Se moquait-il en finalisant par des pseudo-touches de chef gastronomique son assiette. « Regarde moi ça ! Magnifique, sublime, parfaite !!! » Il s'asseyait alors à sa table en la regardant mettre son assiette dans le micro-onde. Le jeune homme haussait les épaules intérieurement, un léger sourire moqueur inscrit sur les lèvres. Il ne put s'empêcher de mater son joli popotin alors qu'elle avait le dos tourné. Hum, vraiment pas mal … « Fait gaffe de ne pas t'étouffer avec ta bave, quand même. »

Il ignorait totalement le léger pic de So Hee parce que excusez-moi, mais monsieur à la dalle. Soudainement, l'orage vint se faire entendre et tout d'un coup, la lumière s'éteignit. « Putain ! » Quoi, vous avez pensé qu'il n'allait pas râler ? Connaissant son appartement par cœur, il s'était dirigé vers le tableau de câble éclairé par son téléphone portable sans trébucher une seule fois. « C'est l'orage. » Constata t-il en levant les yeux. Il se dirigeait alors vers une armoire de l'autre côté de la pièce et disposait des bougies qu'il allumait un peu partout avant d'aller se rasseoir pour finir de manger. « Ne croit pas que je fais ça pour l'ambiance romantique. » Lui lança t-il d'un air taquin. En tant qu'ingénieur lumière, il était bien obligé d'avoir quelques bougies chez lui. Bien sûr, elles n'étaient pas avec des formes et des couleurs fantaisies, bourrées de produits chimiques pour avoir un quelconque semblant d'odeur alors qu'elle brûle, il était bien trop viril pour ça ! Il se mit à rire légèrement, rangeant sa vaisselle dans le lave-vaiselle. « J'suis désolé de briser tes rêves comme ça. » Il se mit à ricaner davantage avant de se diriger à son tour dans le salon où il allait s'échouer lâchement sur un fauteil. « Alors dit moi So Hee, puisque les mecs parfaits dans mon genre ne semblent pas t'intéresser, parle moi de ton genre idéal. » Demanda t-il en la fixant avec un sourire curieux.
 

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Je croisais les bras contre ma poitrine. C'est vrai que je me vexais facilement. Mais avec ce que monsieur disait, c'était pas facile de garder les répliques pour soit même. C'est comme si il me permettait de les extérioriser et bordel que ça faisait un bien fou. Tout ce que je fis comme réplique était de gonfler mes joues et de regarder mon assiette. Jung se ventait d'avoir fait un oeuvre d'art alors que moi, je secouais la tête, exaspéré. Je n'avais même plus faim. J'allais donc mettre mon assiette dans le four à micro-onde alors que Jung s'installait à la table. Je me retournais lorsqu'il me balançait un petit pique et lui tira la langue avant d'aller au salon pour caresser les animaux. Puis, soudainement, plus d'électricité. Par peur, je posais mes mains sur mes oreilles alors que le chaton me griffa la cuisse pour se sauver comme un fou pour aller se cacher dans la chambre de Jung. J'échappais un léger son plaintif. Rah ces griffes en rasoir, ça fait mal ! Je relâchais donc mes oreilles pour me frotter la cuisse alors que la chienne se cachait contre moi, essayant d'aller entre le bas de mon dos et le divan. Je me mis doucement à rire et m'avança légèrement pour que Leïka puisse s'y cacher. Cette tempête sérieusement... J'allais devoir rester ici.

Je ne savais même plus où était Jung. La panique s'installait légèrement, mon imagination me jouant des tours. Je me pratiquais à bien respirer pour me tenir calme. Puis, je vis des chandelles s'allumer. Il éclairait la pièce avec ceux-ci, laissant une faible lumière planer dans le salon et la cuisine. Un sourire amusé s'installait sur mes lèvres en l'entendant me dire que ce n'était pas pour une ambiance romantique. Bah au moins, je n'avais plus son torse musclé sous mes yeux. Je pourrais enfin regarder ailleurs.

« Ouais ouais, les mecs disent tous cette excuse. »

Je gloussais de rire avant de caresser la chienne qui se cachait derrière moi. Elle était effrayée la pauvre. J'allais m'y attacher à cette chienne. Elle était trop belle. Puis, lorsque j'entendis Jung Su me poser une question, je remarquais qu'il était assit non loin de moi, en face, à me regarder, me demandant quel type d'homme m'intéresse. Haussant un sourcil, je me mis à sourire en coin, amusée.

« Le mec parfait ? Yah... Il n'existe pas le mec parfait. »

J'ai toujours cru que Sung Woo était parfait. Mais j'avais appris, à la longue, qu'un mec n'était parfait. Nous avions tous nos défauts et ceux de Sung ne m'avait malheureusement pas plus. Je n'arrivais pas à me sentir bien, alors notre couple ne fonctionnait pas. Je ne me sentais pas aimer, puisqu'il était distant. Mais voilà qu'avec son retour dans ma vie, il m'avait été très difficile de lui demander de rester qu'ami.

« Un mec attentionné... Drôle... Viril sans être trop macho... Sexy... Grand... Fort... Un joli sourire. »

Je fixais le plancher tout en déballant mon type idéal d'homme. Les souvenirs me hantèrent. La présence d'un homme dans ma vie me manquait terriblement. J'essayais de la combler en me tenant occuper avec ma grand-mère, mais le soir, j'avais envie d'être blottit dans les bras d'un homme. Mon homme.

« Tout comme mon ex... Sauf que lui, il n'était pas attentionné... Ça dépendait des jours disons. C'est pour ça que je l'ai quitté. Je ne me sentais pas aimer. »

Je posais mon regard dans celui de Jung. Putain je voyais encore son torse nue même avec le faible éclairage ! C'était déstabilisant. Et si il le savait, il se moquerait de moi. Encore.

« Même si t'es un crétin... Tu ressembles beaucoup à mon type idéal. »

Je venais de dire ça ? Je raclais ma gorge en prenant la chienne dans mes bras en voyant la pièce s'illuminer d'un éclair. Le coup de tonnerre me fit sursauter, tel un enfant apeuré. Ma peur d'enfance n'avait pas changé depuis les années.

« Et toi ? Raconte moi qu'elle fille te fait de l'effet. »

 

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Foutue coupure de courant. Ils ne s'étaient pas entendu à cela bien que le temps dehors le prédisait facilement. Il n'eut alors pas le choix d'abandonner toutes lumières artificielles pour quelque chose de plus traditionnel pour ne pas dire carrément antique. Le brun ne manquait pas de mentionner à la demoiselle qu'il ne faisait pas cela pour mettre une ambiance romantique, chose à laquelle elle répondit que les hommes disaient tous ça. Il se mit à ricaner doucement. Pff, il n'était pas de ceux là.

Puis il vint s'installer sur le fauteil et suite à sa question, Jung Su l'écoutait parler de son type idéal puis de son ex en bougeant doucement la tête. Oui, elle lui avait déjà parlée ou du moins plutôt mentionner ce fameux ex petit ami. Cela faisait bien longtemps que le coréen n'avait pas eu de petit amie, trois/deux ans, un an peut-être ? Tout ce qu'il avait vécu avec une femme récemment ne se résumaient à rien de sérieux. Il croisait les bras intéressé, se mettant à rire en l'entendant dire qu'il n'était qu'un crétin. Ah bon ? Il aurait voulu répondre mais elle fut plus rapide en changeant de sujet.

« Mon type idéal ? » Répéta t-il en haussant les sourcils avant de se mettre à réfléchir à la question. « Hum, je veux une femme douce, qui fait attention à moi mais qui sait me remettre un peu à ma place des fois. Je ne veux pas qu'elle ait trainée à droite à gauche ou qu'elle soit trop draguée, j'passe ma vie à me battre j'ai pas envie de me prendre la tête encore en rentrant parce qu'elle se sera fait draguer. » Il leva alors doucement les épaules, c'était aussi simple que ça. Un nouveau coup de tonerre se fit entendre et comme le chat quelques minutes plutôt, Laïka ne tardait pas à rejoindre le chaton. Il eut un long moment de silence, rythmé par les bruits du vents et de l'orage. D'un coup d'un seul, sans même réfléchir une seule seconde à ce qu'il faisait ni pourquoi,il se levait pour faire un pas vers elle. Il attrapait doucement son visage pour le lui faire lever avant de s'abaisser rejoindre ses lèvres qu'il venait embrasser tendrement, sans hésiter une seule seconde.  
 

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Curieusement, je voulais savoir son type de femme. Je ne savais pas pourquoi j'étais aussi curieuse de le savoir. J'en était même gênée, pressé même, de le savoir. Ce qu'il me décrit me fit sourire. Ce mec était remplit de surprise. Il m'étonnait à chaque fois. Au fond, je ne le connaissais même pas, n'ayant juger que son extérieur. Il était vraiment un chouette type finalement.

« Comparé à moi, j'ai l'air superficiel, haha ! »

Je me raclais doucement la gorge en caressant Laïka, lui donnant un bisous sur sa tête. Puis ça y est, c'était l'attaque de bisous. Je me mis à rire, la repoussant doucement.

« Si tu veux une fille qui ne se fasse pas draguer, elle doit être terriblement moche. »

Et puis VLAM. Un gros coup de tonnerre me fit sursauter, faisant partir Laïka à toute jambe rejoindre le chaton. J'affichais une moue effrayé. Noooooon, ne me laisse pas, Laïka ! Je me sentais en sécurité avec toi dans mes bras !

Un silence planait dans le salon. Je respirais doucement pour me calmer, frissonnant d'horreur en entendant le vent et la pluie se déchaîné à l'extérieur. Dans la pénombre, je vis Jung Su se lever, faisant un pas vers moi. Doucement, je le sentis me prendre le visage, me le levant doucement. Je suivis son mouvement et je figeais, fixant son visage, lorsqu'il m'embrasse aussi tendrement que je ne l'aurais crus. Je ne tardais pas à me sentir bien et ferma mes yeux, profitant de ce moment réconfortant, ce moment qui fit battre mon coeur rapidement. Entre nos lèvres, je me mis doucement à sourire avant de reculer doucement la tête.

« Tu sais que je ne correspond pas à l'une de tes descriptions ? On me drague souvent... »

Je souris en coin, amusée. Puis, l'appartement fut éclairé par une éclair. D'un coup rapide, je pris le bras de Jung et le tira sur moi, passant mes bras autour de ses épaules. Le coup de tonnerre fut bruyant, mon emprise se serrait sur Jung, ne réalisant pas ce que je faisais. Puis, je réalisais enfin lorsque je me mis légèrement à lui caresser son dos, nue.

« Je... Ah... Désolé... C'est... Un réflexe. »

Je levais les mains, ne le repoussant même pas, souriant maladroitement. Assise sur le divan alors que lui était dans une position plus ou moins confortable, je sentais mon coeur se débattre rapidement. J'étais persuader que j'étais rouge tomate. D'un côté, je n'avais pas du tout envie qu'il se détache parce que sa présence était vachement réconfortante. Mais d'un autre, j'étais tellement gênée que voilà, je le repoussais, sans le pousser physiquement.