Par je ne sais quel miracle j'avais réussi un jour à décrocher un job dans le même café que toi. Après une formation que j'avais suivis très attentivement je travaillais dur, peu à peu, voyant que j'étais pas un fouteur de merde on a commencer à sympathiser tout en restant assez pro. On a jamais passer beaucoup de temps ensemble mais on s'entend plutôt bien. Même si j'ai changer de travail, on a garder cette relation de sunbae-hoobae très forte.

On s'est rencontré dans un de mes nombreux boulots, j'ai de suite tilter sur toi, pas en amour ou en attirance comme c'est majoritairement le cas quand un homme tilte sur une femme. Non là, j'avais compris qu'il y avait une part de toi qui me ressemblait. Une partie qui s'en fichait de mourir, d'être blesser. Une envie d'adrénaline dans une vie trop fermée et banale, dictée par tous ses codes dont des gens tels que nous se fichent totalement. On faisait même tout pour aller à l'encontre de ceux-ci. Voilà comment ont commencer nos défis idiots, nos rencontres qui aboutissaient toujours à une dose d'adrénaline, nous prouvant qu'on était en vie, que le reste n'était rien. Mais évidemment, quand on frôle la mort avec quelqu'un, on se rapproche. Un problème? Besoin d'aide? On était toujours là l'un pour l'autre sans avoir besoin de longue formule de politesse. De toute façon entre nous, l'hypocrisie et les détours sont inutiles.

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Le fils de l'homme qui m'a acheter... Qui aurait cru que je tomberais sur toi un jour. J'avoue que je fais le rebelle, le mec sûr de moi quand on est face à face mais au fond j'ai tellement peur que tu prévienne ton père et qu'on me ramène là-bas.. Limite, je serais prêt à me revendre de temps en temps pour toi plutôt que de retourner chez lui. Pourtant tu ne le fais pas, jusqu'à maintenant je n'a pas revu ton père une seule fois et ses homme de main non plus. Alors plutôt que d'être sur la défensive je me laissais doucement approché et je m'ouvrais peu à peu à toi. Peut être que t'es pas le connard que j'imaginais...

Tu as vu dans quelle galère je vivais, ma façon de traiter mon corps et où je vivais, depuis tu me tannes pour que j'arrête mes conneries. Si au début je te prenais pas au sérieux et faisais tout pour que tu me lâche, par la suite j'ai commencer à jouer la comédie, te faisant croire que je faisais attention et que je diminuais ma consommation. Mais peu à peu j'ai commencer à le faire, me rendant compte que tu t’inquiétais vraiment pour moi. Un jour j'ai appris pour ta fille et je comprenais assez rapidement malgré mon esprit plutôt simplet, la raison de ton comportement avec moi. Alors je décidais d'être plus gentil, moins renfermé et plus joyeux pour compenser ce manque..

Tout le monde sait que ma consommation de stupéfiant n'est pas vraiment raisonnable, et faut avouer que tu m'aide pas mal pour ça. Bon.. Parfois j'ai un peu de mal à te payer j'avoue, mais on trouvera toujours un arrangement pas vrai?

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