« Entrez ici une citation qui correspond au caractère de votre personnage. »
Il y en moi cette question existentielle qui n’a jamais cessé de me taquiner de sa présence. Elle disparait une brève instante pour revenir sur ses pas. Enfin de daigner me tenir compagnie. Bien qu’elle semble aussi tourmentée qu’une mouche tentant de traverser une fenêtre, on vient à s’habituer à cet insecte. Quoi dire de mieux qu’un bonjour ! Mais, ce mot n’a aucune corrélation avec certains de mes souvenirs vaguant. Le centre de mon subconscient est digne rivalité entre un trou noir et lui. Quel que soit la situation ou le dénouement de ma vie, le simple instant dont le silence se présente à moi refait surcharger d’étranges pensées.
Il y a maintenant de cela quatre ans, mon nom faisait vibrer les lèvres de la ville. On ne cessait de dire ce prénom éloquent dans les journaux et journaux téléviser. Une jeune femme portée disparue laissant derrière elle une famille inquiète. Han Ae Cha, quel prénom charmant du moins peu élégant. On laissait attendre aux nouvelles que ma personne avait fui le pays, c’était perdu ou simplement victime d’acte criminelle. Une jeune femme de vingt ans sans aucun passé criminel ou ennemi, mais toute sagesse et pureté cache un suçon de cruauté et malveillance.
Ce que tous ignoraient est que je … pardon que Ae Cha était la maîtresse de son patron. Un homme aux traits raffiner possède, seize ans son ainé, la chouchoutant, la protégeant, l’aimant faussement. Les nombreux mots doux qu’on aperçoit dans les films lui avaient été chuchotés à l’oreille. Une joie et un bonheur que toute femme aimerait se laisser dire. Bien que les bijoux, les vêtements, les voyages et les plaisirs de la vie dont elle n’aurait jamais été capable de s’offrir ont un charme… la stupidité à une limite. Propriétaire de l’hôtel qui l’employa, elle le rencontra la première fois par accident. Elle accompagna une femme âgée à sa chambre après une chute. Leurs regards ce son croisé et la température montrèrent. La relation débuta quelques semaines dans la salle de réunion de l’hôtel. Faisant trembler la table, laissant cris et gémissement sortir. La relation torride et sexuelle dura quelque temps avant qu’une chose incroyable se produise. Le douze décembre de la même année, Ae Cha annonça fièrement porté l’enfant de celui-ci. Croyant le voir heureux et le voir demander le divorce avec son épouse, il ordonna à Han de faire preuve d’intelligence pour ainsi se faire avorter. Refusant cordialement, elle sortit du bureau et le menaçant. Ae Cha commença à voir l’enfer dans les yeux. Marchant dans le couloir, la rattrapa. Les cris et les hurlements commencèrent.
La lune brillait de mille feux quand un coup de feu résonna dans les couloirs de la suite royale. Le corps tombant, cherchant à fuir, criant à l’aide, la jeune coréenne vit le diable en personne. Une rumeur lui vient en tête ‘’ Il y a déjà trois employés portés disparues.’’ allait-telle être la quatrième. Prenant en main ses dernières forces, elle cria à l’aide quand une femme fit son entrée. Celle-ci regardait la scène sans même réagir. L’homme criait qu’il n’avait rien fait, mais tout était trop tard. Dans un dernier respire, elle succomba à sa blessure.
Cependant, ce souvenir qui lui appartient ou m’appartient ne me dit rien. Je me demande encore comment me suis-je retrouvé étendu dans ce parc en ne voulant qu’une chose retrouver mes parents, mes collègues … mais ai-je déjà connu mon patron ? Si, une femme du nom de Min Su. Quelle charmante demoiselle… Dire que sans la présence de ce policier, j’aurais marché et marcher sans but. Je me demande encore pourquoi mes parents pleuraient à chaude larme en disant que je manquais à l’appel… pourtant, je suis sorti de la maison hier matin, non ?
Alors, cette question futile qui frappe de nouveau à ma porte me rend nerveuse. Pourquoi ma patronne me prend telle comme bonne à tout faire ? Et le plus important, que suis-je devenue ? Ou suis-je autre chose que ce que je pense ?
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