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| Pacte avec le diable ✗ Nam | |
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Messages : 45 Date d'inscription : 12/04/2015 Pseudo : Mr Poulpe Avatar : Kim Yerim (Lim Kim) Profession : Androïde de combat
| Sujet: Pacte avec le diable ✗ Nam Ven 1 Mai - 19:53 | |
| Tu t'es vertement fait réprimandée pour les événements, mais l'homme l'avait bien cherché. Apparemment c'était un grand fan inconditionnel de toi, toujours là pour tes matchs. Tu ne lui as jamais porté attention. Toi tu t'en fichais de qui pariait sur toi, tu aimais seulement le profit que ça te rapportait. La tête derrière l'argent, rien à foutre. Et même encore, ton seul intérêt pour cet argent, c'était de pouvoir l'utiliser pour remplacer tes pièces défectueuses, le temps de pouvoir accomplir ta tâche. Rien d'autre n'importait. Toutefois quand le quadragénaire qui paraissait si vieux auprès de toi, qui l'était même, t'a approchée pour s'acheter tes services, tu as refusé sans lui jeter un seul coup d'oeil. Comme toujours. Tu es un robot de combat, pas une poupée sexuelle. On ne t'as pas donné l'ordre de satisfaire ainsi des hommes. Toutefois, malgré ton refus catégorie et clair, l'homme a tout de même insisté, cherchant à te suivre. Tu ne peux pas te permettre de laisser quelqu'un percer tes mystères, alors même s'il y avait une foule de témoin, tu as fini par réagir avec ce qui te connaît le mieux : la violence. D'un coup, tu t'es retournée et tu as saisi brusquement l'homme avec tellement de force que tu lui as cassé l'avant-bras. D'un geste sec, tu l'as repoussé vers l'arrière, le laissant retomber sur ses fesses molles avant de poursuivre ta route. Nul besoin d'en faire plus. Puis, tu n'es pas programmée pour tuer les humains, tu ne peux que les blesser, au maximum lorsque c'est nécessaire. Comme tous les autres soirs de cueillette, tu as pris le volant de la voiture mise à ta disposition et tu as décollé sans jeter un regard derrière toi. Les soirs suivants, il n'était pas là. Mais tu ne le remarquais pas tellement, ça ne faisait rien dans ta vie. Les humains, c'est pas ce qui t'intéresse. Toi, tu ne veux qu'anéantir tous ces robots jusqu'au dernier. Les humains, ils font ce qu'ils veulent. Tu sais pertinemment qu'ils représentent la race supérieure et voilà tout. C'est une fait qui ne changera pas de sitôt.
Ce soir toutefois, même si tu te rends à l'arène, ce n'est pas pour te battre. Tu y vas en observation. En réalité, tu n'as pas besoin de chercher les points faibles de tes adversaires, en général les androïdes de combat ne sont pas très calés et surtout pas très bien soutenus. Ce sont des pièces de métal assemblées au hasard de la même façon que toi, à la différence que leurs propriétaires n'ont pas accès à la même qualité de réparation, ni même à la même qualité de pièces de rechange. Rien de bien menaçant pour toi. En même temps, peut-être que la supériorité représente le seul des sentiments que tu sois capable de ressentir. Ou c'est peut-être parce que tu ne te laisseras jamais battre, même mise en pièce tu te relèveras pour poursuivre la lutte. Tu as une tâche à accomplir, rien d'autre ne compte. En fait, si tu te retrouves sur les zones de combats même quand tu n'en as pas de prévu à l'horaire, c'est simplement pour écouter les rumeurs. Les gens sont souvent excités par les lutteurs envoyés dans l'arène. Puis c'est le meilleur moyen de mettre la main sur les robots créés illégalement. Naturellement, c'est ce qu'on trouve le plus ici, qui paierait un montant aussi astronomique pour un androïde et tout risquer en un seul combat? Toutefois, il y en a quelques uns parfois. Or tu ne te bats contre ceux-ci dans la mesure du possible. Quelquefois, c'est inévitable, parce que tu ne peux pas vraiment refuser un combat, tu ne veux pas qu'on réalise que ta cible n'est autre que les omega. La même chose arrive lorsqu'un humain souhaite engager le combat avec toi. La différence entre alpha et humain est assez mince, mais tu ne détruis pas les humains.
Parce qu'il pleut, des tentes en plastique blanc ont été montées à la manière d'un chapiteau pour protéger les androïdes comme les humains de la pluie. On dirait une fête foraine qui vient de monter un camp. D'un abri à l'autre les racontars vont bon train. Comme toujours songes-tu. Les humains sont si naïfs. Tu repères quelques autres envoyés de l'EH parmi la foule. Il y en a sûrement d'autres que tu ne connais pas. Après tout, tu n'es qu'un cobaye, un jouet à qui on ne donne même pas directement les ordres. Alors de là à connaître tous les gens pour la même compagnie qui t'emploie. Tu n'es pas la seule à faire du repérage en tout cas, les secrets qu'échangent ces humains en se croyant autant en sécurité, on ne peut pas dire qu'ils soient bien gardés. Rien ne les protège en un lieu pareil, comme si cet endroit était si bien protégé et caché des autorités. L'idiotie humaine est sans fin.
Tu te promènes entre les groupes qui discutent, portant à peine attention aux combats qui ont lieu. Ça ne t'intéresse pas, il en va de même pour ceux qui essaient de t'aborder au passage : tu les ignores totalement. Tu t'arrêtes pour entendre des entraîneurs vanter les mérites de leur nouvelle création ici et là, mais tu n'apprends rien de bien intéressant, comme d'habitude. En fait, ce que tu cherches comme information, c'est la programmation d'un robot de ton calibre. Pour le défi, mais tu n'entends jamais rien de ce genre.
Au bout d'un moment, tu as l'impression d'être suivie ou tout du moins observée. Ce n'est pas la première fois que ça arrive pendant que tu te promènes dans ces bas quartiers. Tu fais partie de la division la plus secrète de l'EH, ton existence est inconnue de plusieurs personnes. Si on venait à savoir que la plus grosse compagnie de Séoul menait des projets comme ça avec des robots illégaux, ça foutrait le bordel, carrément. Ça t'est arrivé de parfois devoir te frotter avec des robots de surveillance qui t'avait reconnu pour ce que tu es, un androïde de pièces détachées mal assorties, sans savoir que tu fais partie de la même équipe. T'enfuir avait parfois été un peu compliqué. Tu fais semblant de n'avoir rien remarqué et tu te frayes un chemin dans la foule pour te diriger vers les ruelles, désertes à cette heure-là. Ce sera plus facile de faire face ainsi.
Il ne pleut plus très fort, ce n'est qu'une simple bruine légère qui se prend à ses cheveux. Les lumières sont éteintes partout parce que ces quartiers sont très peu habités, il n'y a pas vraiment de maisons en vue. Malgré ton pas légers, on entend quand même des bruits de succion sous tes chaussures, des clapotis quand tu mets le pieds dans une flaque d'eau qui est là à cause d'un trou dans la chaussée. Tu ne te soucies pas d'être discrète, il n'y a plus personne ici, tu entends à peine les hurlements frénétiques de la foule qui demande encore plus de coups. Lentement, sans te presser tu continues ta route, ne prêtant nulle attention aux chiens qui se mettent à aboyer et tirer sur leur chaîne à ton passage. Ça ne t'effraie pas. Au bout d'un moment, tu t'arrêtes et te retournes.
Finalement, ça sera moins problématique que ce que tu avais pensé. Il ne s'agit qu'un gamin, un humain qui plus est. Pas de quoi s'inquiéter. Elle le toise de haut en bas.
« Tu t'es perdu? »
Ou en d'autres mots, tu l'envoies paître poliment. |
| | | | Sujet: Re: Pacte avec le diable ✗ Nam Sam 2 Mai - 12:53 | |
| Pacte avec le diableOn l'avait convoqué dans cette grande maison, celle de la famille Baek. Sortant à l'instant de cours, il n'avait pas eu le temps de se changer avant d'aller à son rendez-vous. C'est alors en lycéen qu'il se présenta. Le majordome mécanique lui ouvrit et il entra. Aujourd'hui, il devait rencontrer Madame Baek. Elle devait lui faire part d'une affaire généreusement rémunérée. Il était alors impossible au garçon de refuser, même s'il ne s'agissait que d'un cas banal de disparition. L'enfant n'eut pas le temps de se présenter qu'une quadragénaire qui semblait être ménopausée depuis une dizaine d'année déjà le déshabillait du regard. Elle ne semblait pas commode. Tandis que le jeune garçon s'avançait vers elle pour la saluer comprenant qu'il s'agissait de la maîtresse de maison, elle l'interrompu. Elle semblait déçu que le fameux monsieur Cho ne soit qu'un enfant, refusant alors de faire appel à ces services. Comme toujours lorsqu'un client voyait Jo Young Nam pour la première fois, celui-ci se gratta la tête embêté. Il affichait un sourire innocent, prétextant qu'il n'était qu'un stagiaire dans le cabiner du détective. Il lui expliqua que son patron désirait garder l'anonymat, le mensonge habituel pour une affaire habituel. Elle semblait désappointée. S'attendait-elle vraiment à rencontrer un homme plus mure vêtu d'un long manteau beige, des lunettes de soleil ne laissant pas voir son regard et une pipe au bec? Un cliché ambulant, qui aurait été repéré à trois kilomètres par un malvoyant. Pas idéale si le besoin se fait sentir de devoir utiliser une couverture.
Une fois qu'il eut enfin exposé ses arguments et gagné la confiance de son employeuse, elle lui expliqua la situation. Après chaque réunion de travail, il partait boire un verre en ville avec un de ces amis, sauf qu'il n'était jamais rentrée. L'étudiant ne voyait pas beaucoup de possibilités possible. Soit il avait fuit avec une maîtresse, cette thèse pouvant expliquer le fait qu'un prétendu ami l'attendait à chaque fin de réunion, soit il avait été agressé par des voyous, ces derniers lui rackettant son porte-feuille, mais trop proche de son argent, il aurait refusé et les voyous l'auraient battus à mort. Les nouveaux riches étaient avares, ce n'était un secret pour personne, ils avaient eu tellement de mal à se gagner une place dans la société et à gravir les échelons qu'une fois l'argent dans leur poche, ils s’efforçaient de bien le garder. C'était le motif le plus crédible en son sens, mais il ne devait tout de même pas écarter la première possibilité. L'enfant détective demanda donc à l'hypothétique veuve de lui donner le nom et l'adresse de son ami, ce qu'elle fit.
Monsieur Kim, un homme simple d'esprit le recevait dans son salon. Lui aussi était un nouveau riche, ces manières grossières et l'étalage de ces objets de luxe en était la preuve. Il confirma au détective être la dernière personne à avoir vu vivant son ami Baek. Il lui expliqua tout de même une version différentes de celle de l'épouse Baek. En réalité, les deux gus étaient des parieurs. Régulièrement, ils se rendaient dans les bas quartiers de la ville pour regarder les robots s'entre déchirer. Occupation plutôt amusante selon Young Nam qui esquissa un sourire en coin à l'idée de devoir se rendre dans un endroit pareil. L'histoire ne s'arrêtait pas là. Non. La veille de sa disparition, monsieur Baek avait eu une altercation avec un androïde nommé Athena. Young Nam détenait enfin un suspect. Cette affaire avançait étrangement vite et était d'une simplicité enfantine. Monsieur Kim donna toutes les informations correspondantes au lycéen tandis que ce dernier, trop pressé à l'idée de joindre l'utile à l'agréable, prit congé au plus vite pour préparer sa couverture de ce soir.
Comme la journée, la soirée avait été pluvieuse. Sous les grandes bâches blanches qui abritaient les spectateurs, l'enfant déambulait, interrogent les parieurs au sujet du fameux robot Athena. D'après leur dire, ce soir il ne combattait pas. Il était déçu de s'être déplacé pour rien quand l'un d'eux vit la dites machine passer sous son nez. Young Nam verrouilla sa cible, suivant l'androïde. Cette dernière semblait être une vieille machine, abîmé, son pas saccadé seul son joli minois pouvait nous faire douter de ses agissements. Si cette machine avait été programmée pour se battre, elle aurait été tout à fait capable d'exterminer un humain voulant avoir recours à ces services charnel. Le genre de programme que Young Nam détestait par dessus tout. Imprévisible mais aussi dangereux. Une pointe d'excitation lui parcouru l'échine à l'idée de devoir se confronter à ce genre de machine. Si cette dernière l'attaquait, il aurait une bonne excuse cette fois-ci pour détruire cet engin. Il la suivit jusqu'à s'éloigner de la soirée endiablée.
Dehors, il avait arrêté de pleuvoir, le sol était mouillé ce qui alourdissait le bruit de ces chaussures lorsque ces dernière tapaient le sol. Le droïde devait savoir qu'elle était suivit car tout à coups, elle s'arrêta, se retournant vers le garçon. Elle lui demanda s'il était perdu. Était-ce une façon polie de se débarrasser de lui? Les mains dans les poches, la tête baissée, Yonng Nam s'avança vers l'objet mécanique, affichant un sourire narquois qui en disait long sur ces intentions.
_ Non, lui répondit-il simplement. Je te suivais, rétorqua-t-il en allongeant ces lèvres. Sa franchise était au rendez-vous, il voulait essayer de mettre un petit coups de pression à la machine. Son regard perfide transperçait l'obscurité pour se poser sur la silhouette féminine. Il marqua une pause avant de reprendre. Je voudrais savoir ce que tu as fait de monsieur Baek.
Il n'y été pas allé par quatre chemin, laissant sous entendre qu'il suspectait l'engin d'avoir tuer le mari de son employeuse. @ pyphi(lia) |
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Messages : 45 Date d'inscription : 12/04/2015 Pseudo : Mr Poulpe Avatar : Kim Yerim (Lim Kim) Profession : Androïde de combat
| Sujet: Re: Pacte avec le diable ✗ Nam Jeu 4 Juin - 8:02 | |
| Tu toises le gamin de haut en bas. Qu'est-ce qu'un garçon aussi jeune peut faire aussi loin de chez lui, dans des quartiers aussi mal famés? Tu n'en sais rien et si toute personne normale s'en serait inquiétée, ça t'indiffère tout simplement. Ça ne serait pas le premier à t'avoir approché en réalité. Il faut dire que malgré ton état pas toujours au top, tu restes doté d'une apparence de jeune femme. C'était une toute autre histoire quand tu étais sous ta forme précédente, on ne peut pas dire que tu attirais de nombreux regards dans la rue. Quand tu avais le droit de sortir, ce qui n'arrivait pas souvent. Dans tous les cas, par habitude, tes réflexes porte à analyser tout de suite une situation très familière pour toi, soit celle où un pauvre garçon en manque d'amour se serait décidé à se trouver une poupée pour combler ses besoins. Pour être honnête, tu es un robot de combat. Tu devrais faire peur plutôt qu'attirer les regards, pourtant c'était arrivé à maintes reprises, ce qui reste toujours aussi surprenant sachant que sur le marché on retrouve des poupées programmées exprès pour cet usage. Pourtant c'est presque routinier pour toi. Tes programmes n'ont aucune autre information à analyser pour en arriver à une conclusion différente. En réalité, tu es un robot plutôt ennuyant. Tu n'as pas d'émotions, ton jugement est très analytique, mais face à une situation imprévue, face à la nouveauté, il t'est difficile de réagir promptement parce que tu n'es pas destinée à agir par toi-même en-dehors des pouvoirs de réflexion qu'on t'a donné. Tu es bien sûr souvent laissée à toi-même, forcée à faire des choix, mais tes circuits internes sont tels que tu ne peux que prendre la décision qui sera à l'avantage de ton propriétaire ou celui de ta mission interne qui n'est autre qu'exterminer tout androïde qui puisse croiser ton chemin. Alors que faire quand un gamin t'approche pour te parler d'un certain monsieur Baek dont l'identité t'est complètement inconnue, au point où tu ne pourrais même pas mettre un visage sur le nom. D'ailleurs, à quoi s'attend-il, considérant le nombre de Baek que ce pays puisse compter. Même si ce n'est qu'un enfant tu ne baisses pas ta garde, mais tu sais que si le besoin devait se faire sentir tu pourrais aisément te débarrasser de lui.
« Je ne sais pas de qui tu parles gamin, » articules-tu. Même si ça fait plusieurs années que tu es en fonction, tu t'exprimes toujours de cette façon un peu saccadée qui trahit ton manque d'humanité. En réalité il serait plus que difficile pour toi de réussir à te faire passer pour un être humain. Ta démarche, ta façon de parler, tout te trahit. Tu as envie de te débarrasser rapidement de cet humain. Tu ne peux rentrer s'il te suit toujours. Tu gardes ta demeure secrète aux yeux des gens qui traînent dans ces vieux quartiers mal famés. Tu ne peux laisser personne découvrir ton lien avec l'Electric Heart Company, autrement ton avenir serait plutôt compromis. Probablement qu'on te débrancherait parce que tu ne servirais alors plus à rien. Et même si tu sais qu'un jour l'extinction te prendra aussi, tu as encore beaucoup trop à faire avant de laisser ce jour arriver. Combien de robots dois-tu encore démanteler avant de pouvoir trouver le repos? En réalité, d'un point de vue objectif, la vie d'un androïde est misérable. Autant tout détruire. D'ailleurs, la destruction, c'est probablement la seule chose qui te permette de ressentir quoi que ce soit. Loin d'être le même plaisir que puisse ressentir les humains quand ils sont face à des objets qu'ils convoitent, mais certes on peut dire que ce que tu ressens à ce moment-là ressemble bien à de la jouissance.
« Tu devrais rentrer chez toi, c'est pas un endroit pour les enfants ici. »
Et tu as bien raison. Tu en as vu des vertes et des pas mûres dans ce coin. Honnêtement, l'enfant n'est pas ce qu'on pourrait qualifier de très faible tu crois, il pourrait sûrement se défendre au besoin, mais contre un androïde, tu doutes qu'il puisse tenir longtemps. Pour ta part, tu ne comptes pas t'occuper de lui beaucoup plus longtemps, tu as déjà accordé trop de ton temps à ce petit.
« Ton monsieur Baek, tu devrais demander à la police de le retrouver et laisser les adultes se charger des sales histoires. »
Il faut que tu tiennes aussi le rôle qu'on t'a donné, il faut que tu fasses semblant d'avoir un minimum d'humanité en toi, même si c'est difficile parce que tu n'es qu'un robot et tu en as très bien conscience. Un androïde comme toi ne pourra jamais ressentir les choses comme un humain, ce serait ridicule de croire que c'est possible. |
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