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 starry night (ft. han sungyeol)

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Yildun
Yildun

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MessageSujet: starry night (ft. han sungyeol)   starry night (ft. han sungyeol) EmptyMar 28 Avr - 23:57


starry night.

Tête encapuchonnée, assombrie, l’homme sort. Il est 21:55, la rue est encore fraîche, humide de la dernière pluie. Il aime ça, Yildun, quand ça sent l’eau du ciel. Et que les ombres sont accentuées sur le bitume grisant, en un étrange réseau de miroirs contrastés. Ses oreilles sont affublées d’écouteurs, et il file, passe comme une ombre. Sans être pressé, la silhouette ne s’attarde pas. Le pas frôle le trottoir, ferme et discret. Yildun lève les yeux vers la voute céleste, un bref instant. Le temps d’apercevoir quelques étoiles, parsemées, ici et là. Solitaires, elles aussi ; pâles et distantes. Yildun hume l’air nocturne avant de pénétrer à l’arrière d’un bâtiment. C’est presque un rituel, facile et rodé. Sa petite marche, l’entrée privée de la supérette, l’arrêt obligatoire au vestiaire pour se vêtir de l’uniforme. Ses muscles se révèlent et tendent sous la lumière artificielle des néons. Il enfile le tissu sur son corps semblable au marbre ciselé, mais simple apparat. Sa peau frémit à peine. L’homme ébouriffe ses cheveux de jais, propres et fins.

Le voilà prêt, prompt à assurer un service. Salutations de circonstance à son coéquipier. Vérification de la caisse, des produits stockés, etc. Yildun retrouve son poste habituel derrière la caisse. Un homme calme et posé, au regard curieux d’un passant. Presque distant, indifférent. Mais l’employé est sur le qui-vive, dans l’expectative. Il attend tout et rien, en fait. Les minutes s’écoulent, comme souvent, tranquilles et sans encombre. Yildun se met à feuilleter un magazine sur la kpop, oublié sur le comptoir par son confrère. Il reconnaît des visages, pousse des « ah », et des « oh » quant aux nouveautés, et aux rumeurs amoureuses. L’homme augmente un peu le son de la radio. RAS ce soir. Au loin, les cris, les éclats de rire ; le caissier observe au travers des vitrines. Il sait d’où ce joyeux tapage provient, i.e du bar situé quelques mètres plus bas. Il reste un instant pensif, à secouer la tête de droite à gauche au rythme entraînant d’une chanson.

Yildun sort un moment, pour quelques minutes de pause. Certains fumeraient, lui, non, il se contente d’humer à nouveau l’air. Dos plaqué contre le mur adjacent au magasin, il fixe le sol, les oreilles attentives aux bruits du bar. Des pas se rapprochent alors. Clac, clac, clac. Un son claquant sur la route. Le caissier distingue, dans la pénombre environnante, des talons noirs, longs, vertigineusement longs, et une paire de jambes blanches, surplombées d’une robe, de cheveux, d’un visage blême. « Une personne alcoolisée ». Cela n’est pas étonnant, vue la… proximité. Et l’attitude quelque peu fêtarde du voisinage à la veille du week end. La jeune femme aperçoit Yildun, et glousse. Lui ne tique pas.

Quelques minutes passent, et Yildun se retrouve à soupirer, les bras croisés sur son torse. Joli tableau de débauche pour ses yeux. La jeune fille déambule avec hésitations entre les étalages, renversant au passage des produits. Elle se parle, et rit toute seule. Et puis plus rien. L’homme hausse un sourcil, étonné. Il s’avance, et découvre un corps inanimé sur le sol. Pétrifié sur place, une, deux, trois secondes, le garçon panique. Il panique gros. « Bordel, bordel, bordel ». Ses doigts tremblants cherchent le « papier de secours ». Il lit : panne d’électricité, fuite d’eau, malaises (dont coma éthylique). « AH OUI VOILA ! ». Ses yeux parcourent rapidement les lettres imprimées, et il prend une bonne inspiration. Agenouillez-vous à côté de la victime (au niveau de sa taille), desserrez sa cravate, son col, sa ceinture et retirez-lui ses lunettes. Assurez-vous que ses jambes sont allongées côte à côte. Si ce n'est pas le cas, rapprochez-les délicatement l'une de l'autre, dans l'axe du corps de la victime. « Bien, d’accord ». Considérant la forme étendue à ses pieds, les cheveux ondulant sur le sol, froids et fins, Yildun est oublieux de l’ombre surplombant son dos vouté.



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MessageSujet: Re: starry night (ft. han sungyeol)   starry night (ft. han sungyeol) EmptySam 9 Mai - 23:28

Il est tard dans la nuit, le ciel ne pourrait être plus noir. La pollution de la capitale a eu raison de ses étoiles. Ne subsiste au dessus de sa tête qu'un océan de jais, où se perdent ses yeux de temps à autres. Les seules lumières qui l'illuminent sont artificielles, des restes clignotants d'avions qui traversent la voûte, ou encore le reflet lointain des lampadaires et des grattes ciels de la grande ville de Seoul.

(le souvenir des étoiles est inscrit dans sa mémoire interne, comme les nombreuses informations qui y sont reliées. une définition exacte ; « Astre doué d'un éclat propre, dû aux réactions thermonucléaires dont il est le siège. » des chiffres, et des chiffres, et des statistiques, et des composants chimiques. mais ce n'est qu'un souvenir abstrait, pas un de ceux qui lui appartiennent.)

(il aimerait voir les étoiles. chaque soir il se penche à la fenêtre de la petite chambre dans laquelle ils vivent, avec Minsoo, mais en vain.)

(les excès des hommes ont avalés les astres, ne laissant qu'un gouffre et une abîme sans fin au dessus de leur tête.)

Il est dehors, et profite de l'air frais, un brin de vent lui caressant sa peau artificielle et ébouriffant ses cheveux argentés. Une odeur d'humidité, de restes de pluie parfument l'atmosphère et envahissent ses narines. Il ferme les yeux, un instant. Un instant seulement, puis les ouvre à nouveau, et avance lentement.

Il est sorti, prétextant une course à faire dans la supérette la plus proche, laissant Minsoo dormir. Dormir, quelque chose qu'il peine à faire et à appréhender. Un jour sur deux, sa veille se met en route alors qu'il recharge ses batteries, et l'impression est presque la même. C'est ce qu'il croit.
Peut-être qu'un jour, l'illusion de dormir, de trouver le repos dans le calme de la nuit, de fermer ses yeux et de ne plus rien voir, de ne plus avoir ces milliers d'informations se bousculant dans son esprit traitant de la moindre fibre et parcelle de sa peau, sera totale.

Mais ce n'est pas encore le cas. Pour le moment, il s'est faufilé hors du petit appartement, de la maison de cette vieille dame incroyablement gentille, dont le souvenir le fait légèrement sourire. Il a laissé Minsoo dans son lit, les yeux fermés et perdu dans les limbes du sommeil déjà, alors qu'il a refermé la porte derrière lui discrètement, sans rompre le silence de la nuit.

Ses mouvements sont mécaniques, mais conçus pour être fluides, aussi bien il se déplace rapidement, et profite du spectacle nocturne qui s'offre à lui. S'il préfère le jour, les gens qui se bousculent dans les rues, les rires et les sons qui l'assaillent de toutes parts, il apprécie le calme que porte la nuit en son sein.
(son système se repose en ce sens, il est moins conscient de tous ses faits et gestes et de l'humanité qu'il doit y apporter. il est seul avec lui même.)

Les néons de la supérette illuminent ce côté ci de la rue. Il y pénètre, franchissant son seuil sans une once d'hésitation. La lumière aseptisée de la boutique inonde ses sens.

Il se dirige lentement vers un rayon, ne sachant pas exactement quoi acheter. Il regarde une par une les étagères et les différents produits étalés sur la longueur, comme recherchant la raison même de ce qui l'a poussé dans cette supérette.
Ses sens captent l'entrée d'une jeune femme, visiblement pas très bien (complètement saoul, son système lui indique, comme l'indique son comportement et le fait qu'elle se parle à soi même). Il décide de ne pas effacer sa présence de son « esprit », mais n'y prête pas une attention trop importante. Il se re-concentre sur l'inspection des étalages devant lui.

Or, c'est plutôt justement le silence soudain qui l'alerte. Et puis...

«  Bordel, bordel, bordel »

Il se retourne, pivote sur lui même et se dirige rapidement vers là d'où est provenu cette voix.

Entre deux étalages, la jeune femme qu'il avait aperçue un peu plus tôt est allongée par terre, visiblement inconsciente. Il ne perçoit même plus de respiration de sa part, où alors ses yeux le trompent et sa respiration est trop chevrotante, quasi inexistante pour qu'il puisse la remarquer d'aussi loin.

Il observe en silence pendant une ou deux secondes la situation qui prend place devant lui, tentant en vain d'analyser rationnellement les informations qui se bousculent devant lui.
Les informations sont trop importantes, trop abondantes, trop violentes, défilent trop rapidement pour ne pas le laisser confus.

Le monde finit par s'éclaircir après une demi-minute.
Il se baisse alors, après avoir surplombé l'employé qui est déjà en train de tenter de ranimer la personne au sol, visiblement. Il a été créé pour venir en aide à son maître, il connaît suffisamment bien les cas d'urgence, mais c'est la première fois qu'il se retrouve confronté à un, et le corps humain et son fonctionnement est plus difficile à appréhender que la théorie veut bien le laisser entendre.

« Est-ce... Est-ce que vous auriez besoin d'aide ? Est-ce que je peux aider à quoique ce soit ? » s'enquit-il d'une voix tremblante

Il s'accroupit, lançant un regard « désespéré » à l'employé du magasin. (qu'il reconnaît d'ailleurs.) (outre par le fait qu'il l'ait croisé en pénétrant dans la boutique).

La personne qui se trouve à ses côtés est une personne qu'il a déjà vu plusieurs fois dans la rue, où du moins c'est ce qu'il pense. Il n'a que très peu pu apercevoir son visage auparavant, mais il se souvient de la silhouette du jeune (?) homme, une silhouette se faufilant dans la rue discrètement, disparaissant dans l'ombre de la nuit. Des yeux relativement sombres.
(il lui semble que c'est la première fois qu'il croise son regard)

Il se frotte les cheveux, et puis recommence à parler, d'une voix se voulant calme mais tournant vers l'angoisse.

« Je... Je crois que si elle était saoule, il vaut mieux la basculer sur le côté. »
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MessageSujet: Re: starry night (ft. han sungyeol)   starry night (ft. han sungyeol) EmptyJeu 11 Juin - 1:17


starry night.

Le temps semble se suspendre, alors que Yildun s’affaire. Il se voit en train de lire. Contemplant l’alerte, et l’air faussement désemparé. Il reprend une réaction convenue… Non, attendue. Mais au fond, là, dans ce système perturbé, flou, l’homme reste à l’arrêt. Une, deux, trois secondes. Et si ses doigts se figeaient dans les airs, froids et stoïques ? Il imagine, avec des éclats d’images (celles de l’appareil télévisé) la suite. Un blanc devenu neige. Un blanc plus blanc. Des membres soumis à une rigidité morbide. Peut-être est-ce le pouls, s’éternisant en longueur… En lenteur. Mais il est censé, supposé, formaté pour réagir. Pas d’Ophelia en cette nuit.

Immobile, Yildun reçoit des paroles ; un ton nouveau, le velours d’une voix. Il découvre un garçon d’apparat, aux traits familiers et agréables. Là encore, il s’attarde. Il laisse ses yeux au visage, à la courbe de la nuque, à l’ombre de l’épaule… Il le connait. Il l’a déjà deviné, à maintes reprises. Acquiesçant à ses mots, le caissier range son papier chiffonné. « S’il vous plait ». Yildun reconnait la pointe d’angoisse, nichée au fond de la gorge. Son regard tombe sur la jeune femme étendue. Inconsciente, elle paraîtrait presque paisible… Si ce n’est les lèvres pâles, et les quelques gouttes de sueur perlant à son front. Yildun en compte cinq, dont une, tout à fait minuscule.

L’homme hoche de la tête. Sa voix froide et neutre, quasi indifférente maintenant, résonne. « Oui, faisons cela. A trois. Un… Deux… Trois… ». La jeune femme bascule en douceur, et Yildun remarque les motifs à sa robe (des hirondelles). Le tissu semble doux, bien qu’épais, et l’envie saisit le caissier de passer une main caressante. Il se retient, et retrouvant en son esprit (en son système… système… système) les démarches à suivre, il les applique ; énonçant à voix haute, de manière à ce que l’autre individu puisse l’assister. Bientôt, un souffle régulier parvient à ses oreilles. Il remarque, aussi, des paupières frémissantes. D’après ses souvenirs (ses données… données… données), c’est bon signe. Yildun reste un instant accroupi, sa tête légèrement penchée ; fixant la demoiselle en détresse. Son regard longe les courbes du visage, jusqu’au sein ondulant. Il tend une main immobile, suspendue à quelques centimètres des lèvres (à présent) rosies. Le souffle vient frôler sa paume. Un humain. Il a sauvé un coeur, lui qui en est dépourvu. Il pourrait se sentir outragé, envieux ; elle qui malmène un trésor que d’autres convoitent.

« Je vais appeler une ambulance. Merci de votre… aide ». Yildun sourit. Mais il n’y a rien dans la courbe de ses lèvres, ni chaleur, ni reconnaissance. L’homme passe dans l’arrière boutique, composant le numéro. Brève conversation. Alors, les mains du caissier s’agitent frénétiquement. Yildun ferme seulement les yeux, secoué tout entier. Son cou demeure bloqué, et sa tête penche ; il fixe les mèches tombantes. Le dysfonctionnement passe. L’homme se détache de l’ombre, revenant sur ses pas. « Ils vont arriver ». Il contemple, sans rien ajouter de plus, le garçon. Il a le souvenir qu’avant, son coeur battait très vite. Il aimait l’adrénaline. Les veines tapantes et gonflantes. Les yeux de Yildun dérivent jusqu’aux pieds du garçon, où jonchent des produits. Un « Oh » passe ses lèvres. Tendant un bras, désignant les objets déchus, il dit donc. « Je vais les replacer ». Ce qu’il fait, bien évidemment.


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