« Who are you little JunYi ? » Comme tous les bébés, JunYi dort beaucoup. Comme tous les bébés, quand il veut quelque chose, il s'exprime par des mots simples et pointe ladite chose du doigt avec un grand sourire pour que vous finissiez par lui donner. Comme tous les bébés, JunYi pleure beaucoup aussi. Surtout quand il ne comprend pas. Parce que, quand il ne comprend pas, ça lui fait peur. Et ça lui rappelle un an en arrière où il était couvert de sang. Alors quand il ne comprend pas quelque chose, il s'obstine et il veut que vous lui appreniez encore. Mais comme c'est trop difficile, il se met à chouiner et avoir des réactions enfantines du type taper du pied ou se mettre dans un coin pour bouder. Parce que JunYi est un enfant coincé dans un corps androïde de dix-huit ans. Un enfant qui s'émerveille à la moindre petite chose qui lui passe sous le nez. Un enfant qui touche à tout, qui est curieux, qui aime faire de nouvelles expériences. Un enfant qui sourit quand vous lui souriez. Un enfant qui peut s'exclamer en pleine rue "Pourquoi elle est grosse ?" tout en pointant du doigt la personne concernée. Un enfant candide, naïf et insouciant qui n'a pas fini de vous épater

Mais, il y a malheureusement un petit "mais". JunYi aurait pu être un bébé, ou un enfant, comme les autres... mais ça aurait été trop facile. Il a fallut que son créateur fasse une erreur dans ses circuits et voilà qu'un dysfonctionnement pointe son nez. En effet, JunYi , petit bébé oméga naïf et insouciant, a parfois des absences.  Ces absences mènent à des pertes soudaines de connaissance où généralement il se réveille trois à quatre heures après. Parfois cela mène à quelque chose de bien plus grave. JunYi peut être pris d'une soudaine grosse colère qu'il se met à évacuer. Et à ces moments-là, il est véritablement dangereux de rester près de lui. Parce qu'il peut vous faire du mal sans s'en rendre compte. Pire encore, il peut se faire du mal aussi. Toujours sans s'en rendre compte. Car le véritable malaise dans tout ça, c'est que JunYi ne se souvient de rien après que son gros pétage de câble soit passé. Il ne se souvient ni de ses actes, ni de ce qu'il a dit. C'est comme si quelqu'un d'autre l'habitait pendant ses excès de rage. Et pour l'instant, personne n'a encore trouvé un moyen de le calmer, d'écourter ses moments de fureur ou de le stopper net. Le mieux à faire quand vous vous rendez compte qu'il commence à perdre pied, c'est de partir loin de lui tout en le surveillant.