« Long road which leads to the calm hill, かなしみ わ おいて いく よう »
Aoba est un modèle spécial de l’inventeur Yamazaki Ishiguro qui donna son nom de famille à l’androïde qu’il a conçus. Un scientifique et chercheur des plus compétents du Japon qui souhaite créer son propre village remplis d’androïde dont il en serait le maire. Un village qui nécessite pas mal de fond qu’il a recueillis grâce à ses nombreuses inventions passés. Ishiguro fut renvoyé du grand conseil des chercheur après avoir commis la faute de mener à bien ce projet interdit sur les robots. Un projet qu’il souhaite fonder même seul et qui mettra pas mal d’année à réaliser. Pourtant malgré son très jeune âge, il est plein de compétences et de connaissance qui lui permettent à l’âge de 28 ans de terminer les fondations du village. Il ne lui reste plus qu’à le peuplé afin que ce dernier puisse ressembler à une ville tout à fait normal cachant bien entendus à la face du monde qu’aucun véritable humain à part lui-même ne réside dans ce village. Les années s’enchaînent et les robots qu’il crée sont de plus en plus nombreux. Il n’autorise personne à entrer dans sa petite ville et même si c’était le cas il s’est personnellement assurer que les gens pensent qu’il s’agit d’humains et non d’androïde. Il en faut de l’argent et des pièces pour pouvoir fabriquer toute une cité entière de robot mécanique.
Mais à 31 ans sa vie prend une tournure bien différente … Il est lasser de toutes ses machines suivant à la lettre les caractéristiques qui leur a encodé. Même si son village semble peuplé il lui parait soudainement sir vide, si terne … Même avec une multitude de robot le scientifique ne parvient pas à étancher sa soif de pouvoir et décide de changer son processus de création pour l’un d’entre eux, pour un robot qui se rapprocheras le plus de l’homme, qui auras des sentiments et même son propre esprit, ses pensées. Un androïde qui soit réellement capable d’aimer comme s’il avait véritablement un cœur. Le scientifique va créer ce robot et encoder dans ses systèmes la capacité d’aimer oui, mais de tomber amoureux de lui. Et cet androïde il le nommera Aoba. Après un an de recherches acharnés, le scientifique parviens à trouver la recette de ce nouvel être mécanique qu’il achèvera en un an, soit deux ans après que l’idée lui ait germé dans la tête. Il termine sa création la plus importante de toute sa vie, alors qu’il n’a que 33 ans. Un robot à l’effigie de son idéal qu’il créera en rapport à ce qu’il apprécie physiquement chez une personne et à lui-même décidé d’en faire un homme.
Aoba a ouvert les yeux dans un laboratoire remplis d’engin et de gadget en tout genre comme s’il se réveillait d’un long sommeil sans se rappeler de ce qu’il c’était produit avant. Ayant la mémoire intégrer à son code de création, il se rappellera toujours du moment où son inventeur l’a accueillis en le serrant dans ses bras. Ce jour-là il lui a dit ; « tu resteras à jamais à mes côtés, je ne veux pas que tu t’en aille d’ici, dorénavant tu n’appartiens qu’à moi. » l’esprit dérangé d’un scientifique n’ayant plus toute sa tête certainement … Néanmoins depuis le jour de sa naissance il l’a écouté. Il passa dix longue années à ses côtés, le robot pensait l’aimer et vivait un parfait rêve avec son créateur. Ce dernier lui avait même installé une chambre dans sa tour au centre du village. Il pouvait de temps à autre sortir dans la cité robotique lorsque le scientifique le lui autorisait, il avait la belle vie et l’amour de son inventeur. Seulement tout ça ne fut qu’éphémère … Après ces dix années Aoba se sentait vide, comme s’il n’avait pas sa place ici. Il se rendit même compte qu’Ishiguro n’était pas la personne avec qui il voulait partager sa vie … Il le voyait plus comme un père, ou comme son créateur ce qu’il était d’ailleurs, mais à part beaucoup de reconnaissance et de l’amour d’un robot pour son inventeur il n’y avait rien d’autre …
Puis un jour, au onzième anniversaire du robot qui ne changea pas d’apparence bien évidement, son créateur lui proposa un cadeau spécial. L’androïde pouvait lui demander tout ce qu’il souhaitait venant de son concepteur. Aoba avait en effet très envie d’une chose, quelque chose qu’il rêvait depuis bien longtemps, sortir en dehors des fondations du village. Voir le monde, connaître les autres humains, voyager et apprendre par cœur les paysages qu’il y avait en dehors du village. Seulement cela ne plut pas du tout au scientifique qui dès ce jour réduit les sorties de l’androïde dans le village même ne souhaitant pas qu’il ait l’idée de partir. Pour le dissuadé, le chercheur lui a souvent rapporté que les humains sont cruels et qu’ils ne cherchaient qu’à détruire les robots. Que le monde extérieur était dangereux alors qu’ici il avait toute la protection et l’amour nécessaire. Depuis la colère de son maître, Aoba n’a plus jamais essayé d’insister … Seulement, même avec les avertissements de son inventeur le robot rêve d’évasion. Plusieurs nuits il est resté à sa fenêtre regardant l’horizon s’imaginant monts et merveilles de ce qu’il y avait derrière les fondations du village. Il en rêvait tellement …
Lorsque le robot fêta ses quatorze ans, son créateur lui offrit un chien tout aussi robotisé que le reste de son village. Un androïde intelligent qu’il lui tiendrait compagnie les moments où son maître ne serait pas là. Mais même si cet animal mécanique l’a occupé un moment, il aimerait sortir de ce monde de ferrailles … Rencontrer des personnes ou animaux en chair et en os. En dehors de son maître il n’en avait jamais eus l’occasion. Ces gens qui ont un cœur qui bat et des organes. Il voulait connaître autre chose que son village. Les seules choses desquelles il profitait, c’est lorsqu’un papillon venait voler près de sa fenêtre. Il regardait ça avec émerveillement se disant que s’il pouvait lui aussi avoir des ailes il voyagerait pour découvrir le monde, le vrai. Ce papillon bleu qui c’était posé sur sa fenêtre il l’avait recueillis dans sa chambre voulant le garder avec lui. Mais il fut bien triste le jour où il le retrouva inerte au pied de son lit … Il découvrit alors que les animaux et humains n’étaient pas immortelles comme lui. C’est la chose qui lui faisait le plus peur en pensant à son créateur se disant qu’un jour il allait sans doute mourir aussi …
Le village resta tranquille pendant un temps. Mais c’est sans compter sur des agents de polices et inspecteurs, engager pour enquêter sur le village et voir de quoi il en découlait. Ce fut un grand moment de panique pour le chercheur qui tenta de les éloigner de la piste des androïdes faisant passés ses créations pour des humains tout à fait normaux. Avec ce mouvement certains touristes firent leur entrée dans le village. L’un d’eux était photographe. Aoba avait la permission de quitter la tour pour quelques heures et il a rencontré cet homme … Il lui a raconté tous ses voyages et ce qu’il y a vu. Cela ne fit que plus renforcer les rêves chez le robot qui en fut totalement ému. Il regarda même les photos que l’homme avait faites du Japon et de tous les pays qu’il a visité. Le photographe s’étant tellement attaché à l’androïde qui lui donna ses quelques photos voyant que cela touchait beaucoup Aoba. Depuis il ne cesse de regarder ces illustration renforçant son rêve d’évasion. Il avait même accroché les images aux murs de pierres de sa chambre tout près de son lit afin que ce soit la dernière chose qu’il voit avant de s’endormir. Il tenta une nouvelle fois de parler à son inventeur pour faire une balade en dehors du village, et c’est en voyant les photos que le scientifique comprit … Yamazaki s’empara de chacune des illustrations de son androïde et les arracha une par une lui montrant qu’il rêvait bêtement d’un monde sans pitié …
Aoba se souviens encore avoir pleuré des heures après cette catastrophe … Il ne pouvait plus rester enfermé ici plus longtemps … Il n’arrivait plus à respirer ici et son envie de partir devenait maintenant un besoin terrible ! C’est lorsque le robot atteignit ses seize ans qu’il décida de s’enfuir de son village natal … Il ne prit pas la peine de prévenir le chercheur avant de quitter le village discrètement. Seulement plus il avançait vers la sortie plus il s’en voulait de faire subir ça à son créateur. Mais le mal fut fait lorsqu’il parvint à franchir le seuil de cette prison. Il profita de tout ce qu’il croisa sur sa route et décida même de quitter le pays pour prendre plus de distance. Il atterrit à Séoul en Corée, il ne le su que lorsqu’un homme le lui annonça ne sachant pas comment il avait pu arriver là … Seulement les pensées pour son créateur reviennent souvent et maintenant il était perdu dans ce monde si cruel comme le qualifiait son maître … La peur se saisi de lui lorsqu’il réalisa qu’il était livré à lui-même désormais. Son créateur était loin et il devait être mort de chagrin de ne plus revoir son androïde le lendemain …
Seulement Aoba apprit qu’un homme ayant fondé un village entièrement robotisé illégalement au Japon avait été arrêté et mit sous les barreaux … Quant à ses créations elles ont toutes étaient saisis et mise à la casse … Si Aoba n’avait pas fui cette nuit-là il ne serait sans doute plus de ce monde … Ce fut un profond chagrin pour Aoba qui regrettait son geste … Son fondateur était à présent en prison et tous ses confrères avaient été anéanties par le gouvernement Japonais. La seule chose qu’il avait sur lui était l’appareil photo que lui avait donnée l’homme qu’il avait rencontré ainsi que ce cœur métallique qui battait en lui que lui avait offert son inventeur … Il devait bien vivre car passé quelques jours dans la misère l’androïde fit la découverte de la monnaie et de ce qu’il fallait faire pour vivre convenablement. Il continuerait d’errer dans les rues de la Corée mais la batterie viendrait bientôt à lui manquer. Alors il décide de vivre pour ses photos et s’engage dans une carrière de photographe professionnel vendant ses photos en échange d’argent ou de quoi se réparer en cas de problème. Son maître le lui avait appris et il l’en remerciait se disant qu’un jour il voudrait rentrer chez lui et le revoir … Mais il savait que ce ne serait plus possible maintenant … Il était recherché et en plus de ça il vagabondait comme un chien errant dans les rues de Séoul … Comment s’en sortir alors que son propriétaire est en prison ?
Aoba mène aujourd’hui la même vie. Depuis une semaine qu’il est ici il découvre le monde qui l’entoure s’émerveillant de tout ce qu’il voit. Il n’a pas eus l’occasion de faire la connaissance d’autres humains pour l’instant toujours un peu craintif vis-à-vis des avertissements de son créateur. Mais c’est avec un regard remplis d’étoile et un cœur sensible qu’il découvre enfin le monde réel.